OL - Aulas : "Ce stade change beaucoup de choses"

Un écrin qui change la donne
« Ce stade change beaucoup de choses. D’une part parce que ce stade est la propriété d’un club, donc on peut décider d’un certain nombre d’évènements. Et puis d’autre part, du fait de sa taille et des activités annexes, les ressources iront directement au club alors que dans d’autres organisations, les ressources sont éparpillées autour de différents investisseurs. C’est un modèle qui fonctionne en Allemagne. Les dix stades de la Coupe du monde 2006 ont été faits sur ce modèle-là, qui fonctionne aussi en Angleterre et au Danemark. A partir du moment où il fonctionne un petit peu partout en Europe avec satisfaction, il doit pouvoir fonctionner aussi ici. »
Bien plus qu’un stade
« C’est un ensemble dans lequel il y a un parc avec des infrastructures sportives, médicales, de loisirs, d’hôtellerie et de restauration qui vont lui permettre d’être ouvert 365 jours par an. Ça permettra non seulement d’organiser de grands évènements, mais aussi de faire en sorte que les gens qui veulent venir tout au long de l’année puissent le faire dans des conditions d’accueil tout à fait conviviales et ergonomiques. »
Un vrai plus financier
« L’année dernière, le groupe avait réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 millions d’euros. Cette année, on sera entre 180 et 200 millions d’euros avec six mois de vie dans notre nouveau stade. Et je pense que la progression va s’inscrire de la même manière dans les années à venir pour rattraper progressivement tous les grands compétiteurs européens. On sait que pour être dans les vingt premiers clubs UEFA, il faut avoir entre 200 et 500 millions d’euros de ressources annuelles. C’est l’objectif de l’Olympique Lyonnais. Au travers de cette infrastructure, on espère pouvoir financer et générer une équipe de grande qualité. »