OL: Aulas explique le choix de Rudi Garcia

Rudi Garcia a été intronisé comme le nouvel entraîneur de l'OL lors d'une conférence de presse ce mardi. Le président du club, Jean-Michel Aulas, est revenu sur le processus de décision ayant amené au choix de l'ancien entraîneur de Lille, la Roma et l'OM.
"Trouver la meilleure solution"
En préambule, Aulas a débuté par une citation de Winston Churchill, renommé au passage "William" par le président lyonnais. "Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité et un optimiste, ce que nous sommes, voit l'opportunité dans chaque difficulté" a-t-il déclaré. "On a raisonné en optimistes pour trouver la meilleure solution à une évolution importante du club, a-t-il poursuivi. On a fait les choses de manières professionnelles, sans a priori sur des lobbies, des positions établies."
Un groupe de quatre décisionnaires
Au coeur de la décision, un quatuor constitué par Jean-Michel Aulas, son conseille Vincent Ponsot, Juninho et Gérard Houiller. "Juni parce qu'il représente l'ADN du club et je vous avais dit qu'il allait prendre la responsabilité de la direction sportive, a-t-il expliqué. J'ai demandé à Gérard Houiller parce que je trouvais que son expérience et ses réseaux étaient importants, Vincent Ponsot qui depuis 10 ans traite de tous les aspects sportifs à mes côtés et moi-même, avec un peu d'expérience du management de la gestion d'un club." Ce groupe "a écouté, sélectionné, répondu à un certain nombre de questions" avant de se mettre d'accord sur Rudi Garcia, avec une "parole définitive" laissée à Juninho. "La décision a été prise à l'unanimité, on l'a présenté dimanche matin au comité de gestion de l'OL" a indiqué Aulas.
Une correspondance avec le "projet OL"
Le président de l'OL a ensuite expliqué comment le choix s'était porté sur Garcia. "C'est un garçon qui a une expérience concrète, plus de 700 matches dirigés, a-t-il souligné alors que Sylvinho débutait sur le banc d'un club cet été. On n'est pas dans l'expérience précédente, où on nous a peut-être reproché un manque d'expérience. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas."
Ces expériences passées ont été le principal argument en faveur de Rudi Garcia. "Le doublé à Lille, un certain nombre de qualifications en Coupe d'Europe, un président qui nous en a parlé sur la durée puisqu'il est resté six ans, a expliqué Aulas. A l'AS Roma, vice-champion d'Italie en 2014 et 2015. Et cela m'a intéressé de le voir gagner tous les derbies contre la Lazio, et on va parler de derbies prochainement. On a regardé l'Olympique de Marseille, le fait qu'il ait été finaliste de la Ligue Europa. Son expérience de la Coupe d'Europe a retenu notre attention. On a vu dans ces caractéristiques tout ce qui correspondait au projet OL."
Un "esprit de combattant"
Alors que le nom de Laurent Blanc était également évoqué, Aulas a assuré que la question des adjoints n'a pas été essentielle dans la décision finale. "Le choix ne s'est pas fait sur un a priori, de venir avec son équipe ou non, a-t-il expliqué. Certains proposaient de venir avec beaucoup d'adjoints, d'autres sans comme Jocelyn Gourvennec. On a choisi une solution intermédiaire."
"Rudi vient avec un certain nombre d'adjoints mais tout en faisant en sorte de participer à ce qui a permis à l'Olympique lyonnais d'arriver là où il en est, a-t-il ajouté. Donc ce n'est pas une question de moyens, d'équipes constituées. On a bien fait le travail." Le président de l'OL est également revenu sur les échanges verbaux parfois houleux avec Rudi Garcia, à l'époque où il dirigeait l'OM. "Quand Rudi défend son club avec un esprit de combattant, avec l'envie de faire gagner celui pour qui il travaille, moi ça me plait, a jugé Aulas. On est tourné sur l'avenir, pas sur le passé."