OL : Aulas présente ses excuses à Grenier

Jean-Michel Aulas est souvent tranchant dans ses sorties médiatiques. Parfois moins, ou en tout cas moins juste. C’est ce qu’a dû se dire le président de l’OL au regard du match remporté face à Toulouse (3-2) ce samedi pour le compte de la 35e journée de Ligue 1, alors que Clément Grenier, qui a signé son entrée par une égalisation à la 73e minute de jeu, a fortement contribué au retour de son équipe dans le match. Car cette semaine, lors d’une conférence devant des élèves d’HEC Paris, le patron lyonnais avait révélé que Clément Grenier allait être placé sur la liste des transferts cet été.
"Clément peut évidemment rester à Lyon"
Passé en zone mixte au Stadium, Jean-Michel en a donc profité pour faire son mea culpa, en n’oubliant pas d’y rajouter une petite dose de mauvaise foi : "Je suis désolé pour Clément Grenier. Il y a eu un certain nombre d’échanges dans la presse. Je me suis certainement fait piéger lors d’une intervention devant des élèves d’HEC. Clément peut évidemment rester à Lyon, on en serait très heureux, il a quand même démontré par sa grande classe ce soir qu’il avait sa place en marquant le but."
Grenier a seulement un bon de sortie
Le président olympien, qui semblait pourtant parfaitement conscient de ce qu’il déclarait lors de cette fameuse conférence, a cependant déploré le fait d’avoir été cette fois victime de la machine médiatique : "Dans la médiatisation à outrance, des propos dans un forum étudiant peuvent être interprétés négativement. Donc merci à Clément, s’il veut rester à Lyon, évidemment il peut. Et si, comme son agent (Frédéric Guerra, ndlr) nous l’a demandé, il veut un bon de sortie, c’est ce que je voulais dire, au travers de son expérience et de son historique à Lyon, il l’aura. Sinon, on sera heureux qu’il reste avec nous. Bruno (Genesio) s’est chargé de s’en excuser pour moi, et je pense que c’est bien parfois de passer par l’entraîneur, qui peut avoir des mots que je n’ai pas, comme lui annoncer qu’il aurait sa chance à Toulouse." Une explication un peu alambiquée, mais que Clément Grenier devrait tout de même apprécier.