OL - Fournier: "Fekir, une perte lourde pour le club"

Trois jours après la rupture des ligaments croisés du genou droit subi par Nabil Fekir avec l’équipe de France, Hubert Fournier peine à cacher son amertume. Le coach de l’OL, qui devra se passer six mois du milieu de terrain, juge délicate l’arrivée d’un joker médical.

Hubert, la trêve a été marquée par la grave blessure de Nabil Fekir…

Oui, ça a un peu gâché l’un des rares week-ends où on n’avait pas de match. Effectivement, c’est une perte lourde pour le club, pour l’équipe nationale. Forcément on a une pensée pour Nabil qui est pénalisé aussi à titre personnel sur une durée relativement longue. On parle de six mois d’absence, à l’image de Milan (Bisevac) la saison dernière.

Lui avez-vous parlé ce matin ?

Il est arrivé dans les locaux. À part le soutenir, la seule chose sur laquelle on doit s’attacher, c’est surtout d’être les meilleurs possibles pour lui permettre de revenir dans les meilleures conditions et vivre une belle fin de saison avec nous.

« Un joker ? Prendre pour prendre, ça ne sert à rien »

Cette blessure obnubile-t-elle le vestiaire ?

Non, il faut passer à autre chose. Tout le monde est déçu qu’on ne puisse pas compter sur lui. Déçu à titre collectif mais aussi pour lui. Il se faisait un plaisir de préparer cette saison, pré-Euro, avec la Ligue des champions. Malheureusement, il ne sera pas acteur pendant ces six mois.

Quid de l’opération ?

On doit faire le point ce lundi avec le staff médical. L’opération va arriver incessamment sous peu. Son genou a un peu gonflé, il va falloir attendre qu’il y ait un peu moins d’œdème dans l’articulation.

Avez-vous tranché concernant un éventuel joker médical ?

En tout cas il ne faut pas se précipiter. Mais là aussi, ce n’est pas facile, étant donné qu’on ne peut avoir un joker médical que sur le territoire français. Il faut qu’il nous amène une plus-value et ça ne traine pas énormément sur le marché. Prendre pour prendre, ça ne sert à rien. Donc ça limite énormément nos choix.

EJ