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OL: Garcia aimerait des vacances pour les joueurs et ne pas jouer tous les trois jours

Membre d'un groupe WhatsApp avec les autres entraîneurs de Ligue 1 et Ligue 2, Rudi Garcia échange avec eux au sujet des scénarios de reprise établis par la LFP. Des hypothèses qui inquiètent le coach de l'OL, comme il le confie dans un entretien à L'Equipe.

Alors que la Ligue 1 est suspendue depuis plus d'un mois, la Ligue de football professionnel étudie différents scénarios pour une reprise du championnat dans les prochaines semaines. L'une des options envisagées est de redémarrer les 2 et 3 juin, avec une fin de la saison le 25 juillet. Reprendre le 17 juin représente une autre option, en sachant que le début de la saison prochaine de Ligue 1 a été fixé au 23 août. Des pistes qui font l'objet de réflexion au sein d'un groupe WhatsApp réunissant les entraîneurs de Ligue 1-Ligue 2 et Raymond Domenech, président de l'Unecatef, le syndicat des entraîneurs. Et comme l'explique Rudi Garcia dans un entretien à L'Equipe, les pistes étudiées par la LFP sont loin de faire l'unanimité.

"On va au devant de blessures"

"On s'est aperçu que ça nous ferait jouer tous les trois jours et là-dessus, nous, les coachs, sommes assez unanimes: après deux mois de confinement, jouer tous les trois jours, ce n'est pas envisageable, ce n'est pas raisonnable. On va au devant de blessures et de grosses fatigues", affirme l'entraîneur de l'OL, qui ressent la même inquiétude chez les joueurs, et confirme que des vacances seront importantes pour limiter les risques de blessures.

"On le dit tous entre nous: ce qu'on vit en ce moment, c'est tout sauf des vacances", insiste Garcia, qui espère que la saison pourra aller à son terme. Mais pas à n'importe quel prix.

Pas emballé par le huis clos

Il précise par ailleurs qu'il souhaite au moins deux semaines de coupures entre les saisons, indiquant qu'une "écrasante majorité" d'entraîneurs de Ligue 1 et Ligue 2 partage cet avis. "On s'est demandé si le football était fait pour être joué à huis clos. Et franchement, non. Mais bon, c'est un autre débat. On comprend aussi qu'il y ait des enjeux économiques, évidemment", ajoute-t-il.

Comme ses confrères, il attend maintenant la réunion de l'UEFA prévue le 23 avril pour en savoir plus sur la reprise des compétitions.

RR