OL : Genesio agacé et tendu avant Guingamp

Bruno Genesio est apparu sur la défensive ce jeudi devant la presse, à deux jours d’affronter Guingamp lors de la 10e journée de Ligue  1 (17h). Un match sous haute pression pour le coach de l’OL, auteur d’un début de saison très décevant.

Il n’y a pas encore le feu à la maison OL. Mais ça sent quand même un peu le cramé. Avec déjà sept défaites en treize matchs cette saison (toutes compétitions confondues), Lyon tourne au ralenti depuis cet été. Mal embarqués en Ligue des champions, les Gones sont également distancés en Ligue 1, où ils occupent une triste 8e place. A dix points du leader niçois. Autant dire qu’il ne faudra pas se manquer face à Guingamp, samedi à domicile, lors de la 10e journée de Ligue 1.

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Un match programmé à 17h qui ne réjouit sans doute pas les partenaires d’Alexandre Lacazette. L’OL a perdu les trois matchs qu’il a disputés à cet horaire cette saison, à Dijon (4-2), contre Bordeaux (1-3) et à Lorient (1-0). « Les matchs de 17h ne nous réussissent pas trop, reconnaît Bruno Genesio. On va modifier des choses sur l'organisation du jour de match. »

Genesio : « Je ne suis pas parfait, j’en ai conscience »

Sous le feu des critiques, le coach de 50 ans est apparu très tendu ce jeudi en conférence de presse. Agacé par les analyses sans concession de certains observateurs. « Les commentaires d’après match, quand le score est fini, c’est toujours facile, a-t-il taclé. J’en ai entendu de gens qui ont joué au foot et qui ont été entraineurs donc c’est encore pire. Mais peu importe. Franchement, je ne porte plus aucune importance à tous ces commentaires, qui sont pour moi des discussions de café du commerce. Quand je vais boire le café à la brasserie de mon village, j’entends la même chose donc ça me fait bien marrer. »

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Il n’empêche que cette situation semble le contrarier. Interrogé sur la pression qui l’accompagne ces dernières semaines, Genesio a sorti le bouclier : « Franchement, je ne pense pas à ça. Je prends beaucoup de détachement. Je fais mon travail, je ne suis pas parfait, j’en ai conscience. J’ai assez d’humilité pour faire mon autocritique, mais je ne pense pas non plus être le pire des entraîneurs qu’ai connu l’Olympique Lyonnais. Je n’ai pas de pression par rapport à ça. »

Alexandre Jaquin avec Edward Jay, à Lyon