OL: la drôle de confidence de Jeffinho, qui avait "peur d'avoir froid" en France

Arrivé à Lyon sur la pointe des pieds dans les dernières heures du mercato en provenance de Boatfogo, Jeffinho réalise des débuts prometteurs avec l'OL. Pour sa première titularisation, contre Grenoble en Coupe de France, l'ailier de 23 ans s'était montré à son avantage et avait même marqué. Puis contre Toulouse, vendredi dernier, à l'occasion de sa première titularisation en championnat, le Brésilien avait causé bien des degâts dans la défense des Violets, obtenant notamment un penalty.
Pourtant, l'adaptation du jeune brésilien était loin d'être garantie. "J'avais peur d'avoir froid. Je viens Brésil, avec des chaleurs parfois insupportables. Maintenant, je suis bien depuis l'arrivée de ma maman, de ma fille et de ma copine", a rassuré le nouveau Lyonnais devant la presse, à l'avant-veille d'OL-OM.
Jeffinho a également loué les capacités de persuasion de John Textor, le nouveau propriétaire de l'OL, qui l'a rassuré avant sa venue en France. "J'ai parlé avec lui avant de venir à Lyon. On a dialogué, il m'a dit qu'il était toujours là pour moi, et que si j'avais envie de revenir au Brésil, il m'écouterait."
"Jeffinho a dû se dire qu'il était venu dans un club d'athlétisme", plaisante Blanc
Très à l'aise techniquement comme il l'a montré à Toulouse (2-1), Jeffinho a tout de même noté une marge de progression : ses capacités physiques. "Au Brésil, il n'y a pas autant de contacts. J'ai besoin de plus de physique ici mais je m'adapte petit à petit", a confié le Brésilien, rapidement mis dans le bain par la délégation lyonnaise. "Je me suis senti à l'aise, le staff et les joueurs m'ont mis en confiance", a-t-il indiqué devant les médias.
Laurent Blanc, son entraîneur, partageait justement son constat sur sa condition physique lors de son arrivée, fin janvier. Le staff lui a alors concocté une prépération individuelle, a expliqué le technicien. "Il a dû se dire : 'Je me suis trompé de club, j'ai dû venir dans un club d'athletisme'. On a dû tout refaire, il n'avait rien dans me moteur", a relevé l'ancien sélectionneur des Bleus. Et ce dernier de conclure en mettant en avant l'acclimatation et les différentes solutions que son Brésilien peut apporter sur le front de l'attaque des Gones.