OL-OM: Anthony Lopes revient sur la bagarre qui a fait basculer sa carrière

"Mon étiquette restera la même." Ce dimanche soir, l'OL affrontera l'OM pour le compte de la 32e journée de Ligue 1, dans un duel qui risque d'être décisif dans la course à l'Europe. Avant ce match, Anthony Lopes s'est confié au Parisien sur ces Olympicos très souvent tendus, dont un ayant eu un impact très clair sur la suite de sa carrière.
"Un des moments les plus délicats de ma carrière"
En 2018, le gardien lyonnais avait été pris dans la bagarre générale de fin de match à Marseille, et avait frappé un membre du staff marseillais. Il avait été suspendu pendant 5 matchs par la commission de discipline. Une séquence qui marque "clairement" un avant et un après selon lui. "Cela avait été difficile personnellement. J’avais été pointé du doigt, à juste titre : je ne m’en suis jamais caché et je l’ai toujours assumé. Cela a été l’un des moments les plus délicats de ma carrière d’un point de vue émotionnel. Mais j’ai su repartir de l’avant."
Depuis, Anthony Lopes confie n'avoir jamais réussi à changer son image de bagarreur que lui prête bon nombre de supporters des clubs de Ligue 1: "J’ai essayé de me voiler la face il y a quelques années, mais j’ai pleinement conscience que mon étiquette restera la même jusqu’à la fin de ma carrière. Cela me permet au contraire de me focaliser encore plus sur moi-même et sur mon travail, sans écouter ce qui se dit à droite ou à gauche."
Parmi ses souvenirs des derniers Olympico, le gardien lyonnais est également relancé sur le "but" d'Ocampos en 2015 lors d'un triste 0-0, où tous les supporters marseillais étaient convaincus que le ballon était entré. Mais il n'y avait pas la goal-line technology à l'époque.
"Non, il n’est pas rentré, pas du tout, assure-t-il au Parisien. Il y a eu tellement de choses sur cette action : il fait faute sur moi, on ne voit pas avec les caméras si la ligne est franchie, l’arrêt est décisif. Mais, bien sûr, si cela avait été l’inverse, on aurait certainement dit que le but aurait dû être accordé..."