OL-OM : Aulas enterre la hache de guerre avec Labrune

Oubliés la marionnette de Mathieu Valbuena qui s’affichait dans les travées du Vélodrome, les bouteilles en verre jetées sur le terrain et l’interruption de match. Après un match aller plus qu’houleux (1-1), l’Olympique Lyonnais accueille Marseille dimanche, pour le dernier match de la 22e journée de Ligue 1. Avec un souci d’apaisement, Jean-Michel Aulas veut remettre le sportif au cœur du sujet : « Le stade va être plein pour la deuxième fois en quelques jours, entre 55 000 et 60 000 spectateurs du fait du contrôle du nombre de supporters marseillais par la préfecture de Police, explique-t-il à RMC Sport. J’avais dit qu’on était prêts à en accueillir beaucoup plus parce que le stade est vraiment très sécurisé. »
Cible des supporters du Vélodrome le 20 septembre, l’ancien Marseillais Mathieu Valbuena, « passé à l’ennemi » selon certains depuis son arrivée estivale à Lyon. « Sur ce match, on a vu des choses qui n’auraient pas dû avoir lieu, insiste Jean-Michel Aulas. Mathieu s’est retrouvé au centre d’une polémique qui ne méritait pas d’exister. »
« Il n’y a plus de mauvaises histoires, c’est le passé »
Les tensions du match aller avaient aussi été entretenues par les chamailleries du président de l’OL avec son homologue marseillais Vincent Labrune, par Twitter ou médias interposés. « Il y a eu des échanges mais je crois qu’il faut garder la relation entre présidents telle qu’elle est, estime le président de l’OL au micro RMC Sport. J’ai beaucoup d’estime pour Vincent Labrune en dehors de cet épisode malheureux, le stade permet aussi d’élever le niveau du foot français. […] Les rapports sont apaisés. Je pense qu’il y a une volonté collective de tirer le football français vers le haut et c’est avec l’OL et l’OM qu’on aura une compétition valorisée. Il n’y a plus de mauvaises histoires de ce côté, c’est le passé. »
Le passé pour un OL-OM que Jean-Michel Aulas voit comme un « Liverpool-Tottenham ou Manchester-Arsenal en Angleterre. Il faut l’apprécier comme tel. » Avant d’ajouter : « Le public français se retrouve dans cette compétition qui sera loyale. Il n’y aura pas, comme au match aller, d’évènement jetant un peu l’opprobre sur ce match. » Un espoir qui sonnerait presque comme un avertissement.