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OL: pour Aulas, le costume de Juninho était "surdimensionné"

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Dans une interview à L'Equipe, le président de l'OL Jean-Michel Aulas acte le prochain départ de son directeur sportif Juninho. S'il dit apprécier l'homme, le dirigeant fait comprendre qu'il n'a pas aimé la récente communication du Brésilien, et que son bilan à Lyon est insuffisant.

Jean-Michel Aulas a beau dire et redire qu'il apprécie Juninho sur le plan humain, le président de l'OL n'a visiblement pas digéré les récentes déclarations de son directeur sportif, qui avait fait part sur RMC de sa lassitude et de son envie de quitter ses fonctions en fin de saison. Un souhait qui devrait être exaucé, et bien plus vite que prévu.

Dans une interview accordée à L'Equipe, le dirigeant rhodanien - sans préciser le timing - acte le prochain départ du Brésilien, et règle gentiment ses comptes avec lui, en reconnaissant que l'expérience n'a pas été concluante.

"Ça n'a pas fonctionné"

"J'en suis chagriné sur le plan humain, explique d'abord le dirigeant. C'est quelqu'un de qualité. Peut-être que dans ce qui a été fait, le costume était un peu surdimensionné. Aujourd'hui, il veut se reposer et plutôt être entraîneur. Mais il sera toujours à la maison à l'OL, lorsqu'il voudra revenir. Il fait partie de ceux qui ont participé à un certain nombre de victoires, donc on ne va pas du tout prendre de positions négatives à son égard."

Reste qu'Aulas n'a pas apprécié la communication de l'ancien chouchou de Gerland. "On regrette cette décision à l'OL, et j'aurais aimé être averti avant, poursuit-il. Avant que les choses ne prennent sur le plan public la dimension qu'elles ont prise."

Le boss lyonnais fait également comprendre que le bilan de son directeur sportif est insuffisant alors qu'il "avait les moyens de mener sa politique", et que ce dernier n'a pas su cohabiter avec les autres têtes pensantes, notamment Vincent Ponsot. "Tous les grands clubs ont une organisation avec plusieurs responsables, rappelle Aulas. Un entraîneur, un directeur général, un directeur du foot, un directeur sportif, un président... et parfois tous ces gens en même temps. Ça n'a pas fonctionné." Mais Aulas l'assure: "Ce n'est pas pour cela que Juni n'est pas quelqu'un de bien."

C.C.