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OL: quand Aulas était informé des sorties nocturnes de ses joueurs grâce à des suiveurs du club sur X (Twitter)

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Jean-Michel Aulas, ancien président mythique de l’OL (1987-2023), raconte comment certains informateurs lui faisaient remonter, via les réseaux sociaux, certaines indiscrétions sur la vie nocturne de ses joueurs.

Jean-Michel Aulas (75 ans) ne s’est pas seulement servi des réseaux sociaux comme moyen de vanter l’OL ou de pousser des coups de gueule. L’ancien président mythique de l’OL (1987-2023) a aussi obtenu quelques précieuses informations par le biais de son imposante communauté de plus de 650.000 personnes sur X (anciennement Twitter).

Dans une interview à la chaine YouTube Carré, l’ancien dirigeant explique été régulièrement mis au courant de l’activité nocturne de certains joueurs par des utilisateurs. Un réseau d’informateurs qui est venu à lui et non l’inverse, se défend-il.

"Mon principal réseau d’informations, c’était Twitter"

"J’étais un des premiers à utiliser les réseaux sociaux", rappelle-t-il. "Quand vous avez plus de 600.000 followers… l’un était le voisin du joueur qui rentrait à 5h du matin avec un peu de difficulté, l’autre avait rencontré (un joueur) dans une boite de nuit… Sur les réseaux sociaux, ça (les messages) peut apparaitre collectivement mais aussi de manière individuelle. Mon principal réseau d’informations, c’était Twitter, devenu X."

"Mais je ne le faisais pas sous forme d’enquête", assure-t-il. "Les gens, parce qu’ils m’aimaient bien et aimaient le club, pensaient qu’ils servaient la cause du club. Le principal exemple, c’est Sidney (Govou), on a toujours été très proche, c’est un garçon tellement intelligent et c’est une force de la nature. Il pouvait sortir et marquer les buts de la victoire le lendemain. Ça aurait été idiot de ma part de le traiter comme quelqu’un qui n’était pas capable de le faire. On a toujours eu de bonnes relations."

Invité à raconter quelques anecdotes plus précises, Aulas n’a pas voulu compromettre certains de ses anciens joueurs. Il est resté plus vague. "Il y avait des voisins de joueurs qui, quand ils pouvaient rentrer fatigués, les aidaient à rentrer. Ce sont des trucs très intimes", sourit-il. Il dément en revanche avoir intégré certains opérateurs téléphoniques pour surveiller les activités de ces troupes. "C’est faux", balaie-t-il. "De plus, je ne cherchais pas à le savoir. Les gens le faisaient parce qu’ils croyaient pouvoir rendre service au club."

NC