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OL-Rennes, les tops et les flops : le réalisme de Valbuena, la maladresse rennaise, les sauvetages de Lopes

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- - AFP

L’Olympique Lyonnais s’est imposé face au Stade Rennais ce dimanche lors de la 17e journée de Ligue 1 (1-0). Une victoire pas franchement méritée, acquise grâce à une reprise de Mathieu Valbuena et les parades d’Anthony Lopes. Les joueurs de Christian Gourcuff, en manque de réalisme, peuvent le regretter.

TOPS

Le réalisme de Mathieu Valbuena

L’OL n’a pas eu beaucoup d’occasions à se mettre sous la dent face au Stade Rennais. Mais il en a suffi d’une seule. A la 28e, Rachid Ghezzal déborde sur son côté gauche et centre dans la surface pour Mathieu Valbuena, qui reprend d’un plat du pied à bout portant. Premier tir cadré, le seul en première période, et seul but du match. On appelle ça un hold-up. De retour au premier plan, Valbuena en profite pour signer son troisième but de suite en L1. Une frappe qui vaut 3 points.

Les parades d’Anhtony Lopes

Il a bien récupéré de sa mésaventure à Metz le week-end dernier. Une semaine après avoir été la cible de jets de pétards, qui lui ont valu des douleurs aux tympans, Anthony Lopes a sorti un match spectaculaire. Le portier de Lyon a écœuré les attaquants rennais à lui tout seul. Solide sur sa ligne et toujours bien placé, l’international portugais a repoussé les nombreux assauts adverses avec talent. Une magnifique horizontale sur une tête d’Adrien Hunou (64e).

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L’animation offensive de Rennes

S’ils reproduisent ce genre de match, ils vont certainement marquer des points dans les prochaines semaines. Sur la pelouse du Parc OL, les joueurs de Christian Gourcuff ont livré une partition séduisante. Avec un bon Yoann Gourcuff à la mène, les Bretons ont multiplié les situations dangereuses. A l’image de ses dernières sorties, Paul-Georges Ntep retrouve peu à peu ses jambes de feu et ses crochets dévastateurs. Adrien Hunou est aussi très intéressant sur l’aile droite. Leur association avec Giovanni Sio en pointe fonctionne bien.

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FLOPS

La charnière Yanga-Mbiwa-Diakhaby

Ils réalisent plutôt une bonne saison tous les deux. Mais ce dimanche, ils n’étaient pas bien réveillés. Mapou Yanga-Mbiwa et Mouctar Diakhaby ont laissé des boulevards aux attaquants adverses. Si les Rennais ont réussi à se créer autant d’occasions, la charnière des Gones a forcément sa part de responsabilité. Fébriles, mal inspirés et souvent trop lents, les centraux de l’OL ont eu beaucoup de mal face à la technique et à la mobilité des Rennais.

Le manque de réalisme de Rennes

On n’a pas le droit de repartir avec une défaite après une telle prestation. C’est ce que doivent se dire les joueurs du Stade Rennais. Dans l’antre de l’OL, ils ont fait tout ce qu’il fallait pour s’imposer. Mais leur manque de réalisme assez incroyable les a plombés. Avec 52% de possession de balle et 13 tirs, dont 5 cadrés, ils auraient dû faire trembler les filets d’Anthony Lopes. Mais Sio, Ntep, André, Hulou ou Danzé ont tour à tour vendanger des occasions très franches. Une maladresse difficilement pardonnable à ce niveau. D’autant que l’expulsion de Ramy Bensebaini pour un ceinturage sur Alexandre Lacazette à la 74e les a empêchés de pousser dans le money time.

Le manque d’impact de Nabil Fekir

Quand reverra-t-on le vrai Nabil Fekir ? Difficile à dire. Comme depuis le début de la saison, l’attaquant lyonnais est apparu emprunté et incapable de faire des différences dans ce match. Bruno Genesio avait pourtant aligné un 4-4-2 pour l’associer à Lacazette en pointe. Avec Valbuena à droite et Ghezzal à gauche. Mais Fekir a clairement été le moins en vue du quatuor offensif. Pour être honnête, on a un peu oublié qu’il était sur le terrain par moments. Remplacé dès la 62e par Jordan Ferri. Il a joué une près d’une heure pour rien. Triste.

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport