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OL: Rudi Garcia, la greffe ne prend toujours pas

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Les débuts de Rudi Garcia à l'OL sont loin de répondre aux attentes du club et de son environnement éruptif. Depuis une semaine et des revers en Ligue des champions et en Ligue 1, Lyon est franchement à la peine.

Le coup de gueule de Juninho n’a pas été suivi d’effets. Les joueurs de l’OL visés par les remontrances du directeur sportif il y a une semaine, après la défaite sans vraiment combattre contre le Zénith Saint-Pétersbourg (2-0), en Ligue des champions, n’ont pas saisi la portée du message qui leur était adressé. Pas plus qu’ils n’auront compris la nécessité pour eux de s’imposer un plus haut niveau d’exigence en Ligue 1.

Bousculés par Strasbourg à la Meinau (2-1) samedi, les Lyonnais avaient au moins l’excuse de la victoire. La défaite à domicile contre Lille (1-0), la première de l’ère Rudi Garcia, ne peut plus dissimuler les lacunes récurrentes d’une équipe déséquilibrée. Et si la faiblesse de la concurrence dans un championnat à trois ou quatre vitesses permet à l’OL de ne pas être largué, le podium (à quatre points), et surtout la deuxième place occupée par l’OM (à neuf points), se sont éloignés.

Un bilan chiffré presque aussi pauvre que le jeu

Les joueurs ne pourront pas fuir leurs responsabilités indéfiniment, et Garcia s’exonérer des siennes. L’OL a perdu 40% de ses matches (4 défaites, 1 nul et 5 victoires), toutes compétitions confondues, depuis qu’il est arrivé le le 14 octobre. C’est beaucoup trop pour un club qui a les ambitions de l’OL et son effectif. Ramené au seul championnat de France, l’OL a pris 13 points sur 21 possibles depuis que Rudi Garcia a pris les choses en main.

Le constat arithmétique est implacable et ne souffre aucune contestation possible. Il n’y a pas eu d’amélioration notable non plus dans la qualité du jeu proposé par les Lyonnais depuis la prise de fonctions de Rudi Garcia. Le contenu des matches est même parfois d'une certaine pauvreté. Quelques supporters en colère ont quitté le Groupama Stadium avant même de connaître l’issue du match mardi contre Lille. C’est dire si le spectacle était calamiteux.

Un premier tournant contre Leipzig

L’incapacité pour le moment de Rudi Garcia à fédérer un groupe pour lui donner le coup de boost nécessaire dans sa quête de régularité ne lui a pas permis d’écarter les doutes qui ont escorté son arrivée. Notamment sur sa communication. Les sifflets qui accompagnent chacune de ses présentations au stade rappellent déjà à certains égards la fin de la période Genesio.

Le climat est tendu à Lyon où Rudi Garcia ne s'est pas encore complètement imposé. Le match contre Leipzig (mardi 10 décembre à 21h sur RMC Sport) en Ligue des champions va constituer un premier tournant. Une non-qualification pour les huitièmes de finale de la C1 serait le premier échec majeur du mandat de Rudi Garcia. Ses mauvais résultats en Ligue des champions lui collent tellement à la peau, qu’une victoire synonyme de qualification, à défaut de constituer un tournant majeur dans sa carrière, lui offrirait à coup sûr un bon bol d’air. 

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QM