OM : Anigo a été licencié en septembre, "purement et simplement"

José Anigo a annoncé ce mardi dans Team Duga, sur RMC, qu’il avait été licencié par l’OM en septembre dernier. L’ancien joueur, entraîneur, directeur sportif et directeur du développement international du club phocéen regrette de ne pas être parti avant.

La longue histoire de José Anigo à l’OM a officiellement pris fin en septembre. Formé au club, il en a été joueur, formateur, entraîneur à trois périodes différentes, directeur sportif puis, à partir de juillet 2014, directeur du développement international. Mais il a été licencié il y a un peu plus de deux mois, comme il l’a annoncé ce mardi dans Team Duga sur RMC.

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« J’ai été licencié purement et simplement en septembre, explique-t-il. Aujourd’hui, il y a une procédure en cours, mes avocats sont dedans. Comme tous les employés du monde, quand on est licencié et qu’on estime que ce n’est pas forcément juste, on a des droits. On a la chance en France de pouvoir se défendre. L’OM est une société et les employés ont le droit de se défendre. Je vous avouerai que je m’y attendais un peu parce que des belles histoires à l’OM, il n’y en a pas beaucoup. Même si vous avez un long parcours. »

« Didier Deschamps voulait les clés du club »

« Ce que je regrette, c’est de ne pas être parti avant, poursuit l’homme de 55 ans. Bien sûr que ça me fait de la peine. L’aspect financier, ce n’est rien du tout, il y a surtout le temps passé dans ce club, les émotions qu’on y a vécues. C’est dommage mais c’est la vie. Je regrette juste de ne pas être parti quelques années auparavant. »

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« Je pense que j’aurais dû partir en 2010 quand l’OM a été champion, regrette Anigo. A ce moment-là, Didier Deschamps voulait les clés du club et prendre le projet complet, je pense avec son ami Bernès. Ça ne s’est pas fait. Je suis resté, j’ai un peu contré tout le monde là-dedans. Ça a été la fin pour moi, une fin assez rapide. De 2010 à 2016, j’ai ramassé de tous les côtés, dans les tribunes, les médias. Médiatiquement, je ne pesais pas lourd à côté de ces gens et je me suis fait laminer. »