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OM: Benatia explique pourquoi il en veut toujours à Anigo

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Sur le plateau du Vestiaire ce lundi, sur RMC Sport 1, le défenseur marocain Medhi Benatia est revenu sur un épisode douloureux vécu à l'OM, lorsqu'il était encore adolescent.

S'il a grandi dans l'Essonne, à Evry, c'est à l'OM (2003-2008) que Medhi Benatia a fait ses classes. Et pourtant, en cinq années, le défenseur n'a jamais eu l'occasion de porter le maillot phocéen chez les pros. Tout au long de sa carrière, l'ex-international marocain a régulièrement raconté cet échec, en taclant souvent un homme: José Anigo. Invité ce lundi soir du Vestiaire, sur RMC Sport, Benatia a expliqué l'origine de sa rancoeur.

"Qu’il (Anigo) se soit planté, c’est une chose, observe-t-il. Sur 60 gamins, il n’y en a que trois ou quatre qui passent pros. Et il avait le droit à ce moment-là de penser que je ne faisais pas partie des quatre meilleurs. Mais là où je lui en veux toujours, c’est au sujet du fameux match des minots, au Parc des Princes."

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Un souvenir indélébile

Une rencontre de mars 2006, où l'OM avait envoyé tous ses jeunes défier le PSG à Paris, pour décrocher un nul (0-0) au goût de victoire. Tous, sauf un... "A l’époque, j’étais surclassé dans toutes les catégories de jeunes, j’étais capitaine, je m’entraînais avec le groupe pro. Et il (Anigo) me renvoie avec la réserve pour une histoire tordue, se souvient Benatia. Ensuite, il décide donc d’envoyer les jeunes au Parc. En toute modestie, s’il y en a un qui devait y aller, c’était moi le premier. Mais à l’arrivée, ils ont envoyé des mecs qui ne jouaient même pas en moins de 18 ans. Et moi, ils m’ont laissé sur le carreau, j’étais le seul à ne pas faire le voyage."

Treize ans après, le souvenir reste douloureux. "A l’époque, j’étais jeune. Et je peux vous dire que c’est difficile pour un 'enfant' de vivre ce genre de choses, de voir tes potes à la télé alors que tu es le seul à ne pas partir, raconte le défenseur. Tout ça pour une histoire d’agents… Ça, honnêtement, je n’oublierai jamais. C’est pour cela que je lui en veux encore."

CC