OM: "Ça commence à me gonfler", le coup de gueule de Di Meco, agacé par les polémiques sur De Zerbi

L'OM s'est-il trompé en recrutant Roberto De Zerbi l'été dernier? C'était le sujet du "gros débat" du jour, ce vendredi dans le "Super Moscato Show", au lendemain des révélations sur la semaine chaotique traversée par l'Olympique de Marseille.
Suite à la quatrième défaite en cinq matchs de son équipe à Reims samedi (3-1), le coach a estimé bon d'utiliser la manière forte, cette semaine à l'entraînement. Pour Eric Di Meco, l'orage qui gronde au-dessus du Vieux-Port est plutôt à mettre sur le dos des joueurs que de l'Italien. "Ces polémiques sur l'entraîneur, ça commence à me gonfler", a-t-il lâché sur RMC. "Moi, j'ai connu un football où l'entraîneur n'avait pas autant d'importance que ça. (...) Et les joueurs faisaient le job sur le terrain."
"Il y a deux ans, il y avait eu une fronde des joueurs en début de saison parce que l'entraînement était trop dur avec (Igor) Tudor", a rappelé Di Meco, navré. "Les mecs étaient allés pleurer devant le président parce que c'était trop difficile."
"Peut-être qu'on se rendra compte qu'il n'a pas les épaules pour ça"
Face à l'urgence de la situation, que De Zerbi et Neal Maupay ont tenté de déminer ce vendredi en conférence de presse, doit-on se demander si l'ex-coach du Shakhtar Donetsk a les épaules suffisamment larges pour entraîner sur la Canebière?
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"De Zerbi, ce n'est peut-être pas Pep Guardiola. Mais il n'a jamais eu de telle machine entre les mains, c'est-à-dire un club qui doit se qualifier pour la Ligue des champions, avec la ferveur de Marseille et un stade plein tout le temps", plaide le consultant RMC. "Quand il est à Sassuolo ou Brighton, on ne lui dit pas de se qualifier pour la Ligue des champions. Donc peut-être qu'on se rendra compte qu'il n'a pas les épaules pour ça", questionne Di Meco.
Qui appelle surtout les joueurs de l'OM à une remise en question personnelle, vis-à-vis de leur attitude et de leur motivation. "Je veux bien qu'on tape sur le coach mais les joueurs doivent avoir acquis le minimum sur ce qu'il y a à faire sur un terrain. (...) Quand même... Tu joues une place en Ligue des champions: tu ne l'as jamais fait dans ta vie, ou une seule fois, et tu n'as pas envie la semaine à l'entraînement? Et tu marches sur le terrain quand il faut gagner le match? Et moi on m'explique que c'est la faute de l'entraîneur, ça?"