DIRECT. L'OM en crise: rumeur AC Milan, tensions avec les joueurs... les vérités de Roberto De Zerbi

EN RESUME
- Roberto De Zerbi a longuement pris la parole pour évoquer la situation de son équipe et les tensions supposées avec les joueurs. Il a notamment confié avoir "très mal vécu cette semaine"
- Neal Maupay s'est également exprimé devant les journalistes, assurant qu'il n'y avait "pas de cassure avec De Zerbi"
Jour par jour, chronologie d'une semaine qui a fait basculer De Zerbi et son équipe dans la crise
Furieux de la défaite contre Reims (3-1), Roberto De Zerbi a haussé le ton et sanctionné les joueurs de l’Olympique de Marseille. Après une nuit entière et la journée de dimanche passée à la Commanderie, de nombreuses crispations sont venues bouleverser la semaine avant la réception de Toulouse lors de la 28e journée de Ligue 1. Chronologie d’une semaine agitée en interne dans le club phocéen.
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C'est terminé pour De Zerbi
La conférence de presse de Roberto De Zerbi est terminée après une longue mise au point de l'Italien, qui assume avoir recadré son groupe après la défaite à Reims, tout en dénonçant des choses incorrectes parues dans la presse.
Gouiri est incertain face à Toulouse, annonce De Zerbi
"Je ne sais pas s'il sera remis d'ici dimanche. Il ne s'est pas entrainé hier et avant-hier. On verra demain comment il se sent. Lui et (Bilal) Nadir sont revenus comme ci-comme ça de sélection."
"Je ne parle et ne flirte avec aucune équipe", De Zerbi balaie la rumeur de l'AC Milan
"Tout le monde est libre de dire ce qu'il veut. Personne ne m'a appelé, aucune équipe. Comme je l'ai toujours fait fait, je ne parle et ne flirte avec aucune équipe. Ma volonté est de rester de nombreuses années ici. Les mariages se font à deux, il faudra voir comment se termine la saison. La nouvelle sur l'AC MIlan? J'ai dit que ce n'était pas vrai de manière assez forte. Je n'ai parlé avec personne et je ne parle avec personne."
"Aujourd'hui il faut venir avec un casque mais moi, le casque, je l'ai toujours", image De Zerbi
"Je suis remonté, fâché et énervé des derniers matchs qu'on a fait et la manière dont on les a joués. Je suis énervé mais je suis dans mon environnement idéal, mon habitat naturel. Je ne sais pas si je suis le meilleur pour l'OM mais je sais que l'OM est le meilleur pour moi. Si quelqu'un pensait me toucher avec l'article, ça ne me touche pas, ça me recharge, ça me stimule. Ça m'attriste parce qu'il y a des parties qui ne sont pas vraies. A Reims, j'ai fêté mes 400 matchs. Je viens d'un pays, l'Italie, encore plus polémique que la France, je sais qu'il y a un mois, la conférence de presse a duré trois minutes parce qu'on était deuxième et qu'on gagnait les matchs. Aujourd'hui, il faut venir avec un casque mais moi, le casque, je l'ai toujours. "
"Je sais sûrement qui vous raconte les choses", confie De Zerbi
"Je ne sais pas l'effet que ça a eu. Il fallait casser la routine. Après le match contre Lens et Auxerre, quand on a été en mise au vert, on s'est entrainé à 5h du matin trois fois de suite, ce n'est pas une punition mais je sais faire l'entraîneur. Je sais quand c'est le moment de serrer les joueurs dans les bras et quand il faut se comporter comme père de manière plus forte. Je n'ai pas peur, je suis prêt à tout pour mon travail. Il y a des entraîneurs plus forts à Marseille, ils peuvent venir mais je ne suis pas sûr qu'ils soient prêts à tout donner."
"(...) Je savais que ça allait sortir et je sais surement qui vous raconte les choses, je sais les cources. Si j'avais pensé à ne pas le faire sortir, j'aurais pu travailler de manière traditionnelle, sans rien risquer. Il faut que je m'expose, je prends des risques. Et après, ma mère m'appelle au téléphone et me demande ce qu'il s'est passé, je passe pour un criminel, un délinquant."
De Zerbi sur la mentalité des joueurs français
"Je serai toujours du côté des joueurs, le premier à les défendre. Les défaites sont pour moi mais je demande aux joueurs de tout donner. Ce n'est pas une question de mentalié française ou italienne. Il faut une attente qui soit toujours maximum. La défaite à Reims, ça peut arriver, tous nos concurrents ont aussi perdu des points. Ce qui m'énerve, c'est la manière dont on perd."
"On doit aller sur le terrain avec l'esprit de Satan", lance De Zerbi
"Ça me fait mal, ça me touche quand les supporters critiquent à juste titre parce qu'ils ont raison. Quand on déçoit les gens, c'est quelque chose qui me blesse parce que j'ai été supporter. On ne doit s'attendre à rien, on doit sur le terrain comme des furies. Peu importe que les gens sont énervés contre l'entraîneur, on doit aller sur le terrain avec l'esprit de Satan. Et si on le fait, tout le Vélodrome nous soutiendra."
"Le foot m'a beaucoup donné mais j'ai aussi tout perdu", De Zerbi très cash sur son invetissement total
"Je défends toujours les joueurs et je le ferai toujours. Mais de le part, j'attends toujours qu'ils soient à 100%. On a fait sept bons moins et nous sommes arrivés avec sept ou huit points d'avance malgré des défaites. On a mal joué à Auxerre et Reims mais contre Lens, on a faut un bon match, à Paris aussi. Mon travail n'est pas d'avoir des amis dans le vestiaire mais d'obtenir 100% de leur part. Parfois, on s'embrasse, parfois ils viennent chez moi déjeuner, je peux aussi parler avec leurs parents. Dans la vie, il faut donner et ne pas juste recevoir. Les joueurs sont de très bonnes personnes ùais mon devoir est d'exploiter le meilleur de leur part."
"Je ne fais pas ce travail pour avoir un salaire à la fin du mois, c'est un motif de vie. Je donnerai ma vie pour mon travail."
"J'ai perdu beaucoup pour mon travail, presque tout"
"Le foot m'a beaucoup donné mais j'ai aussi tout perdu. Pendant mes causeries, mes réunions, tout le monde est concerné. Je n'ai pas peur que ce que je dis sorte dans vos articles. Je n'ai peur de rien, ni d'être mal inteprété ou trahi. Les nouvelles sortent toujours. Il faut peut-être se poser la question: "Pourquoi aucun entraîneur ne reste plus de deux ans à l'OM? Ce qu'il se passe me pousse à rester trois, quatre ou cinq ans parce que j'aime être au coeur des polémiques parce que je pense que je suis du juste côté. Quand je me trompe, je m'excuse mais là, je n'ai pas à m'excuser parce que je l'ai fait en bonne foi pour expérer d'obtenir une réaction de la part des joueurs pour atteindre notre objectif de jouer la Ligue des champions l'année prochaine."
De Zerbi s'explique sur Lirola
"Lirola je ne le connaissais avant vous. Je sais qu'il faut parfois le provoquer pour donner le meilleur de lui-même, ce sont des choses normales et je le referais si je devais. Je fais toujours les choses pour le bien du club."
"Certains d'entre vous me font passer pour un criminel", la longue mise au point de De Zerbi
"J'ai très mal vécu cette semaine comme tout le monde. Je dois tirer le meilleur de mes joueurs. A Paris, j'étais dit que j'étais fier de mes joueurs, contre Lens aussi, à Nice, je les ai tous embrassés. Quand on perd certains matchs sans tout donner, ça m'énerve mais toujours pour le bien du club et en respectant toujours. Les chose s de cette semaine sont normales et arivent dans tous les vestiaires. A Marseille, ça sort mais ailleurs non. Le club était d'accord parce que Pablo était dans la réunion et m'a toujours soutenu. Hojbjerg, Rabiot, Bennacer, des joueur qui n'aiment pas beauocup parlé, tous sont venus me parler et me montrer qu'ils étaient avec moi."
"(...) Je n'accepte pas qu'on fasse les choses en-deça de notre niveau maximum. J'essaie touhours de mener l'OM vers l'objectif final même si certains d'entre vous me font passer pour un criminel. J'ai parfois été trop gentil avec les joueurs. Benatia, qui aurait eu un rôle de médiateur, est parfois plus dur avec les joueurs. Lire ce genre de choses m'a énervé. Dire que les joueurs sont contre moi c'est faux."
"Aujourd'jui, je suis très heureux d'être l'entraîneur de l'OM", la grosse entrée en matière de De Zerbi en français
Roberto De Zerbi débute sa conférence de presse en français. "Aujourd'jui, je suis très heureux d'être l'entraîneur de l'OM parce que j'adore les polémiques."
Hojbjerg forfait face à Toulouse
Touché au mollet, Pierre-Emile Hojbjerg est forfait pour la réception de Toulouse dimanche. Son absence s'ajoute à celles d'Amine Harit qui reprend avec le groupe (mollet), Leonardo Balerdi (genou), Luiz Felipe (cuisse) et Faris Moumbagna (travail collectif).
Amir Murillo, lui, est apte. (FGe)
C'est terminé pour Neal Maupay
C'est fini pour la conférence de presse de Neal Maupay qui conclut sur une note d'optimisme avant la réception de Toulouse, dimanche.
Roberto De Zerbi va lui succéder et les questions ne manqueront pas.
Maupay sur la baisse de son temps de jeu
"Mon rôle était plutôt défini quand je suis arrivé, avec Elye Wahi comme numéro 1. Finalement, j'ai beaucoup joué puis on a recruté Amine qui a fait de bons débuts. L'équipe gagnait quand il est arrivé, il faut prendre son mal en patience. On a vu que je pouvais jouer avec lui. Oui bien sûr, j'ai envie de jouer, je ne connais pas un joueur qui est content d'être sur le banc. Si je ne joue pas jusqu'à la fin de saison et qu'on est en Ligue des champions, je signe tout de suite."
"On n'a plus de matelas de sécurité", confie Maupay
"On n'a plus de matelas de sécurité, on ne peut plus calculer. On doit aborder chaque match pour le gagner. On ne doit pas faire l'erreur de regarder le calendrier, il faut se concentrer sur nous."
"Ça fait du bien de prendre une claque dans le visage", estime Maupay
"Cette semaine, l'entraîneur était là pour travailler et nous mettre face à nos responsabilités. Le management piquant a-t-il eu l'effet escompté? Quand une méthode "ne marche pas", il faut peut-être changer pour avoir une réaction. Je suis plutôt convaincu que tout le monde a réagi. On sait ce qu' on a mal fait et parfois ça fait du bien de prendre une claque dans le visage. Dimanche, tout le monde sera déterminé à inverser la tendance."
Maupay reconnaît une baisse de régime
"Dans le foot; si on ne met pas les bases et si on ne fait pas les efforts, ça devient compliqué de gagner les matchs même contre des équipes censées être moins fortes que nous sur le papier. On est au courant de ça. Cette semaine à l'entraînement, il y a eu beaucoup d'intensité et d'impact."
"Il n'a jamais été question de ne pas s'entrainer", Maupay balaie une comparaison avec Knysna en 2010
"Il n'a jamais été question de ne pas s'entrainer. Je n'ai pas du tout pensé à Knysna, le bus, la lettre. On a mis les choses au clair et je suis sûr que ça va nous servir. Je reprense à la défaite contre Auxerre à domicile en novembre, on était parti en stage après et il s'était passé des choses dans le groupe. Après cet épisode, on a eu notre meilleir passage de la saison. Les choses ont été dites mais il n'a jamais été question de ne pas s'entraîner. (...) Je n'ai jamais eu l'occasion de jouer la Ligue des champions et ce serait débile de ma part de dire 'j'abandonne'."
"Il n'y a pas de cassure avec le coach", assure Maupay
"Il n'y a pas de cassure entre le coach et nous, au contraire. On peut tous sortir grandis dans ces moments comme ça et même plus proches. On est venu ici en connaissant le coach, il est tellement passionné et a à coeur de mener notre projet qu'il y a des choses à régler après des mauvais performances . Dans les les familles ou dans les couples, il faut savoir se dire les choses. On est tous avec lui. Si on veut bien finir le championnat, on a besoin de lui et de tout le monde."
Neal Maupay sur l'accueil des supporters dimanche
"Je ne sais pas quel accueil on aura, c'est ma première saison ici. J'ai toujours senti les supporters derrière nous. C'est normal qu'ils aient été déçus à Reims. A domicile, c'est une force supplémentaire pour nous, c'est à nous de les rendres fiers et de faire un bon match. Ils savent à quel point on a été bon cette saison, ils veulent nous voir bien jouer."
"Si vous écrivez que tout va bien, personne n'achèterait vos papiers", Maupay assure que tout va bien
"Si vous écrivez que tout va bien, personne n'achèterait vos papiers. Il faut du piquant. On est tous sur la même longueur d'ondes, on est tous déçu de notre performance. Ce n'est pas maintenant qu'on va lâcher, on est déterminé à atteindre nos objectifs."
Maupay sur l'état d'esprit avant Toulouse
"On est très concentré et revanchard par rapport à nos dernières prestations. On a envie de renouer avec la victoire parce que ça fait quelques matchs qu'on n'est pas à notre niveua."
"Je me sens bien, on a travaillé dur toute la semaine et je veux être toujours prêt si le coach a besoin de moi. On ne peut pas se démobiliser."
La conférence de presse débutera à 12h45
Neal Maupay et Roberto De Zerbi vont se présenter face à la presse à 12h45.
McCourt assistera à OM-Toulouse
Frank McCourt, propriétaire du club, va faire le déplacement dimanche à Marseille pour assister au match entre l'OM et Toulouse, annonce La Provence. Une visite prévue depuis mi-mars selon le média local et qui devrait également être ponctuée d'une discussion avec le président du club Pablo Longoria: à la fois sur l'OM et sur la crise du football français.
"Quand ça sort, ce n’est pas bon signe", l’inquiétude de Daniel Riolo pour l’OM après les tensions entre De Zerbi et ses joueurs
Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot, s’inquiète des répercussions sur la fin de saison des tensions qui ont éclaté entre Roberto De Zerbi et ses joueurs en début de semaine. Il craint un certain ressentiment dans le vestiaire. A lire en cliquant ici.
Ça a chauffé en début de semaine entre De Zerbi et ses joueurs
Comme révélé jeudi par L'Equipe, un moment de tension a opposé le coach de l'Olympique de Marseille Roberto de Zerbi à ses joueurs lundi lors de l'entraînement, deux jours après la défaite à Reims. Le coach italien, en colère contre son groupe, a refusé de gérer la séance d'entraînement, la laissant à son staff. Il a fallu l'intervention de Medhi Benatia pour que les joueurs olympiens finissent par s'entraîner.
Prochain match contre Toulouse
OM-Toulouse, ce sera le match de clôture de la 28e journée de Ligue 1 dimanche, à 20h45.
Bonjour à tous et bienvenue dans ce live consacré à l'OM
Est-ce le moment de dégainer l'expression "crise à l'OM" ? La presse a rapporté des moments de tension en début de semaine entre le staff olympien et les joueurs, après la lourde défaite face à Reims en Ligue 1.