RMC Sport

OM: Carboni et Koné blessés, des choix plus limités, au milieu, pour De Zerbi

placeholder video
Même si leur état de forme n’a pas vraiment permis à Roberto De Zerbi de bien les utiliser depuis le début de saison, les blessures de Valentin Carboni (ligaments croisés, saison probablement terminée) et d’Ismaël Koné (entorse cheville, date de retour encore incertaine) réduisent les choix de Roberto De Zerbi dans le cœur du jeu. Amine Harit est très attendu dans ce secteur. Mais d’autres Olympiens pourraient avoir leur rôle à jouer.

Retrouver la flamme offensive, malgré des blessures dans ce secteur… Ce sera l’un des défis de Roberto De Zerbi dès la reprise du championnat, ce week-end à Montpellier (dimanch, à 20h45). La trêve a été marquée par un coup dur avec la grave blessure au genou de Valentin Carboni. Le milieu de terrain peinait à convaincre, certes, mais le technicien italien comptait sur l’Argentin dans sa rotation en attaque et espérait une montée en puissance de sa part. Une nouvelle contrariété pour "RDZ", qui regrette surtout de ne pas avoir pu compter sur l’ensemble de son effectif depuis le début de saison, avec notamment pas mal de pépins physiques et d’absence en défense. C’est ce coup-ci le milieu de terrain qui est touché, notamment dans le secteur offensif. Avant Carboni, Ismaël Koné avait dû rejoindre l’infirmerie pour une durée encore indéterminée, à cause d’une blessure à la cheville.

Amine Harit, le moment de convaincre

Les regards se tournent donc naturellement vers un joueur pour occuper le poste de milieu axial, dans le quatuor offensif mis en place par De Zerbi: Amine Harit. Le Marocain a été le titulaire principal dans cette position depuis le début de saison. Malgré 1 but et 3 passes décisives (+ un penalty provoqué à Brest), quelques matchs compliqués ont suffi à installer de nouveau le doute concernant les capacités du meneur de jeu à répondre aux attentes et aux exigences statistiques de l’entraîneur de Marseille. Harit, coéquipier très apprécié dans le vestiaire, et qui n’avait pas voulu quitter l’OM cet été - malgré quelques sollicitations, et la sensation que les dirigeants ne le retiendraient pas - est déterminé à prouver, dès cet automne, que Marseille peut compter sur lui. En début de saison, De Zerbi avait clairement annoncé qu’il attendait de lui des statistiques, à savoir des buts et des passes décisives.  Le fait d’être devenu l’un des rares milieux axiaux de l’effectif disponibles en ce moment sera à double tranchant: soit Harit saisit sa chance et repousse la rumeur d’un possible départ cet hiver ; soit la question d’un renfort à ce poste sera inévitable lors du prochain mercato d’hiver.

De Zerbi à la recherche d’autres possibilités

En attendant, certains joueurs peuvent aussi dépanner dans le cœur du jeu. Luis Henrique, l’autre Olympien à qui 'RDZ' demandait des statistiques, n’est pas un véritable ailier dans l’esprit de l’entraîneur italien, qui souhaite le voir très souvent repiquer dans l’axe. Surtout si l’émergence de Jonathan Rowe se confirme, lui qui brigue une place de titulaire, notamment sur le côté gauche. Sans véritablement l’installer en tant que N°10, Adrien Rabiot peut aussi joueur un cran plus haut que d’habitude. Au fil de sa montée en puissance, De Zerbi veut voir l’international français assez proche des attaquants, et ainsi apporter sa touche technique, son sens de la passe et son volume de jeu.

Mason Greenwood, qui marquait le pas depuis quelques matchs - et dont le style de jeu semble être un peu plus lu et compris par des équipes adverses qui le surveillent de près – a certes le profil pour être recentré, s’il le faut. Mais le staff de l’OM estime avoir besoin de sa vitesse et de sa capacité à percuter. Avec chacun un profil offensif différent, les jeunes joueurs de l’effectif comme Darryl Bakola, Enzo Sternal ou Keyliane Abdallah espèrent aussi avoir l’occasion de s’illustrer. Ne serait-ce que pour se faire une place sur la feuille de match, opportunité de plus en plus rare et compliquée cette saison. Sauf quand l’OM déplore quelques blessés…  

Florent Germain