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OM: comment Longoria a géré et réglé les colères de Milik et Alvaro

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Président de l’OM depuis février 2021, Pablo Longoria a appris à gérer les situations chaudes. Dans une interview accordée au Figaro, le dirigeant espagnol a accepté de parler des critiques récentes d’Alvaro et Arkadiusz Milik concernant la direction et l’entraîneur Jorge Sampaoli, et sa façon de gérer les choses.

Arrivé dans le rôle de directeur sportif à l’Olympique de Marseille en 2020, Pablo Longoria a vite été propulsé au poste de président du club après le départ de Jacques-Henri Eyraud. Une propulsion fulgurante dans une formation qui rêve de jouer la Ligue des champions chaque année.

Mais l’Espagnol doit aussi gérer quelques problèmes en interne. Récemment, le défenseur Alvaro Gonzalez confiait à AS son agacement, concernant la gestion de son cas par ses dirigeants. Le joueur de 32 ans a même eu le sentiment d’être "rabaissé de manière incompréhensible". De son côté, Arkadiusz Milik semble de plus frustré par les choix tactiques de son coach Jorge Sampaoli.

Interrogé par le Figaro sur la gestion de ces cas complexes, Longoria regrette que ces problèmes aient été montrés au grand public: "Un bon dirigeant sait quand il doit être proche ou recadrer, mais selon moi, une conversation en tête-à-tête, sans faire fuiter les choses, est la meilleure solution pour régler les problèmes. Encore plus quand il y a du respect entre les personnes, il est important de le faire avec sincérité." Des propos concordants avec son agacement prononcé à Prime Video, lorsqu’il a lu les déclarations d’Alvaro: "On n’était pas contents de sa sortie dans la presse espagnole."

Longoria et sa passion pour le football

Habitué à dénicher des joueurs dans le monde, Pablo Longoria a dû changer sa manière de travailler depuis sa nomination au poste de président du deuxième de Ligue 1. Une adaptation difficile dans un premier temps, comme il le concède: "Le plus dur a été la période d’apprentissage et trouver l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Je considère que pour prendre des décisions, il faut garder cette lucidité."

Même s’il est débordé de travail, l’Espagnol n’a en rien perdu sa passion pour le football. Malgré son emploi du temps chargé, le dirigeant trouve toujours du temps pour regarder des matchs: "Je ne dépasse jamais plus de 5 ou 6 heures de sommeil (…). Je rentre chez moi vers 20h et je regarde les premiers matchs de football, cela reste ma passion numéro un. L’autre jour, je ne voulais pas rater Rapid de Vienne-Red Bull Salzbourg." Ce jeudi, le dirigeant aura sa dose de football en étant le premier supporter de Marseille, pour le match de Conference League contre Qarabag à 18h45.

JO