OM-Dijon: Rami frôle le doublé, les Marseillais se rassurent

TOPS
Rami presque double buteur
Il n’a pas marqué sur le premier but marseillais, accordé à Lucas Ocampos? Qu’à cela ne tienne, c’est lui qui a définitivement libéré l’OM en fin de partie, ce dimanche face à Dijon (85e). Adil Rami, à la recherche de sa meilleure forme depuis le début de saison, a probablement livré la prestation qui pourrait lancer son exercice. Plus saignant dans ses interventions, l’international français avait pratiquement ouvert le score, se faisant voler la vedette par Ocampos. Pas de doute en revanche sur le deuxième but phocéen, qu’il transforme de la tête, à bout portant, après un retourné acrobatique de Strootman dans la surface. Impliqué sur les deux buts, homme du match également.
Lopez, le juste choix
Samedi, en conférence de presse, Rudi Garcia avait envoyé quelques fleurs à Maxime Lopez, à son avantage jeudi soir en Ligue Europa malgré la défaite face à la Lazio de Rome. "Il doit continuer à mettre le doute dans mon esprit. Il apporte une liaison technique à l'équipe. Il lui faut aussi des joueurs complémentaires." Message reçu cinq sur cinq par l’intéressé, qui a brillé dans l’entrejeu aux côtés d’un Strootman vraiment intéressant. La preuve? Quand Garcia l’a remplacé par Sanson (69e), il a fallu le renfort de Kamara (76e, en remplacement de Thauvin) pour permettre à l’OM de revenir à l’équilibre.
Rosier, une droite à surveiller
Alors que le débat sur le poste de latéral droit en équipe de France est toujours aussi animé, en voilà un qui marque des points. Lentement, discrètement mais sûrement. Valentin Rosier (22 ans), avant de baisser de pied comme le reste des siens, a été au four et au moulin défensivement, avec son énergie et sa technique habituelle. L’un des meilleurs joueurs dijonnais dimanche, avec Naim Sliti, qui a tenté de faire bouger les lignes offensives devant lui.
FLOPS
Dijon, du jeu mais…
Le DFCO a de quoi être frustré dans cette partie. Il n’est pas tombé contre un OM virevoltant, mais contre une formation phocéenne efficace, plus ou moins solide dans les deux surfaces. Et pourtant, les Bourguignons ont eu des situations pour revenir dans la partie et l’emballer. Mais ils se sont heurtés à leur propre maladresse (9 tirs, 3 cadrés seulement) et à une formation olympienne plus agressive derrière, son gros défaut du moment. Pour la première fois depuis le 21 octobre, l’OM a bouclé un match sans prendre de buts. Dijon, outre son succès en 16e de finale de la Coupe de la Ligue contre Caen (3-1), n’a plus marqué en Ligue 1 depuis le 27 octobre et son nul à Monaco (2-2). CQFD.
Balmont, Coulibaly, des blessures qui pèsent lourd
Face à des Marseillais remontés après leur élimination en Ligue Europa, la tâche ne promettait pas d'être simple pour les Dijonnais, encore moins au Vélodrome. Mais les Bourguignons se sont involontairement rendus le match encore plus compliqué, en perdant Senou Coulibaly sur blessure, après un tacle à retardement sur Payet (cuisse gauche), puis leur guide au milieu de terrain, Florent Balmont, victime d'une blessure au mollet. Deux sorties avant la pause, qui n'ont laissé que peu d'options derrière à Olivier Dall'Oglio.
Mitroglou, un raté qui fait mal
Si Garcia l’a sorti à la mi-temps, ce n’est pas pour un problème physique. A priori en tout cas. Mais plus certainement pour la première période médiocre du Grec. Kostas Mitroglou, pourtant intéressant dans ses remises, n’a pas pesé dans les débats. Et lorsqu’il l’a pu, il s’est fourvoyé dans les grandes largeurs, en ratant l’immanquable peu après la demi-heure de jeu (35e). Un raté qui lui a coûté cher, très cher à l’arrivée.