OM: Longoria? "Il a fait une connerie, il le sait", lance Muselier

Le président de la région Paca a commenté le craquage de Pablo Longoria à Auxerre samedi dernier. "C'est une faute", estime l'élu auprès de La Provence, tout en soutenant la thèse du président de l'OM, selon laquelle le club serait désavantagé par l'arbitrage cette saison. "Tout ce qui s’est passé contre l’OM est-il tout à fait normal?", s'interroge-t-il.

Engagé dans la réussite d’un projet pharaonique, les Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises, le président de la région Sud Renaud Muselier promène également sa gouaille provençale sur d’autres terrains accidentés. Visiteur régulier du Vélodrome, l’ancien vice-président de l’OM (en 1995) demeure très attaché au club phare de la région, et à son patron actuel, l’Espagnol Pablo Longoria, actuellement dans la tourmente. Pour avoir martelé le terme de "corruption" lors de la défaite à Auxerre, avant de "regretter" les mots et la forme employés, le président de l’OM a écopé mercredi dernier d’une sanction exemplaire: 15 matchs de suspension.

"Il a pété un plomb"

"Je le soutiens", clame Renaud Muselier ce samedi, dans les colonnes de La Provence. "Je l’ai appelé, on a échangé des sms. Je lui ai dit: 'Courage, mon ami'. Il a fait une connerie, il le sait. C’est un moment très difficile pour lui, il a pété un plomb, c’est un passionné, il s’est enflammé. C’est une faute, mais une fois que c’est dit, tout ce qui s’est passé contre l’OM est-il tout à fait normal? Cette addition n'a-t-elle pas créé une irritation? Nous manquons peut-être de recul mais on a un sentiment d'injustice très fort. Si j’avais été à côté de lui, je lui aurais en revanche tiré la manche et je lui aurais dit d’arrêter."

"Je ne crois pas une seule seconde qu’il y ait de la corruption en France", estime-t-il par ailleurs, admettant que les outrances de Pablo Longoria peuvent avoir des conséquences négatives. "Il faut apporter de l’exemplarité dans le football et on en manque." La sanction contre Pablo Longoria a immédiatement pris effet. Il sera donc suspendu de toutes fonctions officielles dès le match contre Nantes, en clôture de la 24e journée dimanche soir. Une décision forte qui le prive "d’accès au banc de touche, aux vestiaires des joueurs et des officiels, au terrain et à l’ensemble des couloirs menant à ces zones", précisait la LFP dans un communiqué mercredi.

QM