OM: "On sert d’exemple", l'incompréhension de Rongier sur l'énorme suspension infligée à Benatia

Des sanctions qui font réagir. Jeudi, la commission de la discipline de la FFF a fait preuve de sévérité à l’égard du président du Losc Olivier Létang et surtout du directeur sportif de l’OM Medhi Benatia pour leur comportement à la fin d’un bouillant 16e de finale de Coupe de France remporté par les Dogues aux tirs au but le 14 janvier (1-1, 4 tab à 3).
Le premier a écopé d’un mois de suspension pour son attitude envers le quatrième arbitre qu’il a attrapé par le bras. La sanction est plus lourde pour le dirigeant de l’OM, expulsé en fin de partie, et suspendu trois mois pour des propos véhéments, également contre le quatrième arbitre. "C'est du grand n'importe quoi", a soufflé Adrien Rabiot vendredi en conférence de presse. Un sentiment partagé par son équipier Valentin Rongier.
"Personne ne comprend"
À propos des décisions arbitrales contre l’OM, l’ancien joueur du FC Nantes a changé d’avis : "Je pensais qu’on en rajoutait parfois, parce qu’on est plongé dans le truc. Mais quand on voit les sanctions… Je ne sais pas si on peut parler d’acharnement mais, en tout cas, on sert d’exemple. On est moins indulgent avec nous", estime le milieu de terrain, interrogé par La Provence samedi à la veille du choc face à l’OL.
Pour Valentin Rongier, ces sanctions sont aussi disproportionnées comparativement à celle écopée par le patron du Losc Olivier Létang: "Quand on voit les images du président de Lille, qui descend en bord de terrain, qui touche l’arbitre et prend un mois... Alors que Medhi lui parle simplement, mais prend trois mois. Je ne comprends pas, personne ne comprend. Ce n’est pas à moi de juger cela, mais je trouve la sanction trop lourde", conclut le joueur de l’OM.