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OM-PSG: Olmeta regrette que le Classique ''n’ait plus le même goût''

Pascal Olmeta

Pascal Olmeta - RMC Sport

Hier acteur majeur des classiques entre l’OM et le PSG, Pascal Olmeta sera spectateur du choc entre les deux équipes dimanche, en clôture de la 27e journée de Ligue 1. L’ancienne gloire phocéenne est nostalgique de l’ambiance qui entourait ces affiches à son époque.

C’est une habitude dans la bouche des anciens : le foot, c’était quand même mieux avant. Pour certains, qui ont humé l’odeur, foulé la pelouse et disputé certains matches, ce sont des affiches, précisément, qui étaient mieux avant. Interrogé par RMC Sport sur le classique OM-PSG, dont il a été autrefois l’un des acteurs majeurs, Pascal Olmeta n’a pas caché son regret de ne pas retrouver le sel et l’atmosphère présents à son époque.

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« Non, ces saveurs-là n’ont plus le même goût que ce que l’on a pu connaitre mais bon… après certains diront que c’est pareil mais je ne pense pas, assure l’ancien portier international. Ce que l’on avait pu connaitre nous… tout se passait dans les vestiaires. Aujourd’hui ce qui me désole un peu, c’est quand des joueurs, même après le match et après avoir perdu arrivent à s’embrasser et à rigoler… ça non. »

« Ne pas oublier que le football appartient aux footballeurs et aux anciens »

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Il n’y a pas que l’ambiance du classique qui a changé depuis l’ère Olmeta. Mais le visage de l’OM, passé sous pavillon américain avec son nouveau propriétaire, Frank McCourt. Un changement positif pour Olmeta, à condition, là aussi, de ne pas occulter totalement le passé. « Je suis des plus heureux qu’il y ait des gens qui s’investissent et reconstruisent ou construisent des clubs mais il ne faut pas oublier que le football appartient aux footballeurs et aux anciens, souligne Olmeta. Quand tu vois qu’il faut aller à l’étranger pour voir que d’anciens footballeurs font partie de la famille du football et qu’il n’y a qu’en France qu’on ne fait pas appel à ces joueurs-là. C’est dommage. » Si cela devait faire office de message à la nouvelle direction, il est bien passé.

la rédaction avec P. Ta