RMC Sport

OM-PSG: "Si j’avais été seul à la maison, j’allais me coucher à la mi-temps", Di Meco "énervé" par l'attitude des Marseillais

placeholder video
Au lendemain de la défaite de l'OM face au PSG (0-3) lors du Classique dimanche soir au stade Vélodrome, l'ancien défenseur marseillais Eric Di Meco a fustigé, sur RMC, l'attitude des joueurs de Roberto De Zerbi.

Les saisons se suivent et se ressemblent pour l'OM, toujours incapable de battre son rival parisien à la maison. Ce lundi matin sur l'antenne de RMC, Eric Di Meco est revenu sur la défaite de l'Olympique de Marseille face au PSG (0-3) lors du Classique en clôture de la 9e journée de Ligue 1. L'ancien arrière gauche phocéen dit être "frustré, déçu et même énervé" par la performance des Olympiens. Notamment durant les vingt premières minutes: "Les suiveurs pensaient que l’écart s’était resserré. Mais quand on regarde ce qu’il s’est passé, eux (les Parisiens) étaient dans l’esprit. Ils étaient là pour faire mal à l’OM, dans le jeu mais aussi dans l’impact. L’OM a trottiné pendant 20 minutes", regrette le gaucher.

"On a survendu le niveau de l'OM"

Les stats sont impitoyables. L’équipe phocéenne n’a pas battu son rival depuis 13 ans au Vélodrome en Ligue 1 et n’a pas inscrit un seul but face aux Parisiens devant son public depuis sept ans. "C’est terrible", soupire Eric Di Meco. "On a peut-être survendu ce match voire le niveau de l’OM. Avec De Zerbi et le recrutement, on pensait que la mayonnaise allait prendre. On pensait que ça allait être un match de haut niveau." Erreur.

Eric Di Meco comprend donc tout à fait les supporters qui ont quitté le stade Vélodrome avant même la fin de la première période: "J’avais des amis à la maison. Si j’avais été seul, j’allais me coucher à la mi-temps. Je comprends qu’il y ait eu des gens qui aient eu envie de quitter le stade. Ce matin, j’ai vu des images d’un monsieur qui a pris l’avion, qui est venu de l’autre bout de la France pour voir le match. Il partait à la mi-temps."

Les joueurs, premiers responsables

Et l'ex-international de charger à nouveau l'état d'esprit défaillant des joueurs marseillais: "Quand tu es un joueur de foot, tu as un devoir. Tu peux être moyen dans un match comme celui-là mais au niveau de l’état d’esprit, tu ne peux pas proposer ce que tu as proposé pendant vingt minutes. Le débat sur l’arbitre ne m’intéresse pas, au moins à chaud (sur le carton rouge pour Harit). On a survendu cette équipe de l’OM. Les joueurs sont toujours les premiers responsables. Le coach met un cadre en place. Mais sur le terrain, tu as le droit de prendre l’initiative et de faire autre chose que ce que le coach t’a demandé. A chaque fois Paris a été embêté depuis le début de la saison quand des équipes ont été agressives, avec un pressing haut Pourquoi l’OM ne fait pas ça?"

ABr