
OM-Rennes: Genesio assume une part de responsabilité "essentielle"
Bruno Genesio plaide coupable. Dans un stade Vélodrome bouillant, Rennes a connu face à l’OM sa troisième défaite de rang en Ligue 1, en s’inclinant 2-0 sur des buts de Bamba Dieng (48e) et Amine Harit (71e). En conférence de presse, l’entraîneur de Rennes assume, dans ce moment difficile que traverse le club breton: "Ma part de responsabilité est essentielle. Je suis le coach, c'est moi qui fais les choix de l'équipe et du plan de jeu. J'assume, et une fois qu'on a dit ça, il faut être capable de réagir et de relever la tête."
"Sur les deux buts, ce sont des fautes grossières et un manque d'agressivité"
Longuement dominé en début de match, Rennes avait tenu bon face aux tentatives marseillaises, avant de finir par céder en seconde mi-temps. "Quand on encaisse un but, ça veut dire qu'il y a des fautes, se justifie Bruno Genesio. Sur les deux buts, ce sont des fautes grossières et un manque d'agressivité. A partir de là, on ne peut pas espérer grand-chose. Sur le plan offensif, on ne s'est pas suffisamment créé d'occasions." Une déclaration qui vise probablement Loïc Badé, coupable sur le premier but, et l’ensemble de sa défense sur le deuxième but, qui a laissé Amine Harit transpercer sa ligne.
"C'est difficile de résister quand les vagues reviennent tout le temps"
L’entraîneur rennais reconnaît également qu’il était "difficile de résister" face aux vagues marseillaises incessantes. Bien qu’il pense que son équipe aurait pu mieux faire: "J'aurais aimé qu'on soit plus justes dans nos ressorties, à la récupération du ballon. En première mi-temps, on aurait pu marquer sur deux-trois occasions, mais on l'a fait trop peu pour pouvoir exister dans ce match".
"Je ne pense pas que ce soit un problème de possession mais de confiance, assure-t-il. A nous de trouver les leviers." Puis il conclut: "On joue tous les trois jours, donc on n'a pas le temps de s'apitoyer sur notre sort et de s'enfoncer nous-même".