"Plus bas, c’est mettre la clé sous la porte": le patron de la DNCG annonce plusieurs rétrogradations possibles en Ligue 1

C'est un secret de polichinelle: le football français est loin de vivre sa meilleure période. Pour le patron de la DNCG, "il ne peut pas aller plus bas financièrement", comme il l'a confié auprès de Ouest France. "Plus bas, c’est mettre la clé sous la porte. Mais nous sommes relativement confiants sur la capacité démontrée d’un certain nombre d’actionnaires à pouvoir profiter du moment pour changer les choses", explique Jean-Marc Mickeler.
Le boss du gendarme financier estime par ailleurs que "tout club qui n’est pas qualifié en Coupe d’Europe ou qui n’a pas été qualifié au cours des deux, trois dernières saisons en coupe européenne et qui ne bénéficie pas d’un actionnaire très solide, est en danger".
Plusieurs rétrogradations possibles
Jean-Marc Mickeler confirme "qu'une ou plusieurs rétrogradations administratives" ne sont pas à exclure à l'issue de la saison. "Il n’y aura pas, comme j’ai pu l’entendre, 5, 6, 7 rétrogradations. On ne jouera pas à 12 en Ligue 1. C’est un scénario qui n’existe pas", explique-t-il, tout en rappelant que l'indulgence n'existe pas. "Nous n’aimons pas ce terme d’indulgence parce que la DNCG a une mission régalienne définie par la loi. Sa responsabilité première est de garantir l’équité des championnats. Le premier élément d’équité, c’est de s’assurer que tous les clubs qui commencent une compétition puissent la terminer. Nous ne prendrons pas le risque de ne pas suivre la jurisprudence par rapport à des éléments factuels parce que les circonstances sont plus compliquées. Ceci étant dit, la DNCG, comme toujours, n’a pas d’approche dogmatique d’une situation."