PSG: le CUP rappelle son opposition à un déménagement du Parc des Princes et tacle Anne Hidalgo

"Le Parc n’est pas négociable." Alors que toutes sortes d’informations et de rumeurs circulent à propos de l’avenir du Parc des Princes et de la future enceinte du Paris Saint-Germain, que le club de la capitale pourrait implanter à Massy, d’après Le Parisien, les ultras du Paris Saint-Germain ont signifié leur opposition complète à un tel projet. "Le PSG doit rester chez lui, là où bat son coeur", a fait savoir le CUP dans un communiqué, exhortant les dirigeants du Paris Saint-Germain à "faire preuve de patience" en vue des prochaines échéances électorales.
Dans une lettre rendue publique sur les réseaux sociaux, les supporters du PSG interpellent les candidats aux futures élections municipales prévues l’année prochaine, réclamant "des engagements clairs et fermes" de leur part s’agissant du Parc des Princes. Le PSG est toujours lié à son enceinte historique dans le cadre d’un bail emphytéotique qui l’engage jusqu’en 2043. Devant l’inflexibilité de la mairie de Paris, qui refuse de lui vendre le Parc des Princes, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi a toutefois annoncé il y a un an qu’il n’était plus question d’attendre.
"Le Paris Saint-Germain c'est au Parc des Princes"
"C’est fini pour nous", a-t-il assuré en février 2024, après huit ans de discussions interminables. Le PSG planchait depuis un certain temps sur un projet de grande envergure mais a fini par se résigner. Dans leur communiqué, les ultras du Collectif Ultras Paris s’en prennent d’ailleurs à l’édile de Paris, principale responsable selon eux de la situation. "Pendant des années, Madame Hidalgo a joué avec nos espoirs, laissant croire que le Parc des Princes serait possiblement vendu au PSG, avant de se dérober sans proposer d’autres solutions viables pour le club, incapable de renouer avec ses dirigeants."
Les ultras parisiens s'adressent enfin aux futurs candidats, promettant de scruter leurs déclarations d’intentions. "Nous n’hésiterons pas à faire entendre notre voix dans les tribunes et dans la rue pour vous les rappeler", avertissent-ils. "Paris est rouge et bleu et le Paris Saint-Germain c’est au Parc des Princes", martèle le CUP dans son communiqué. "A vous de nous démontrer que vous méritez de gérer la plus belle ville du monde, là où d’autres ont laissé pourrir la situation." Bien qu’elle ne soit pas nommément citée cette fois-ci, Anne Hidalgo a toutes les raisons de croire qu’elle figure bien parmi les accusés.