PSG: le leader du CUP s'en prend violemment à Hidalgo après ses propos sur le Parc des Princes

En story Instagram, le leader du Collectif Ultras Paris, le principal groupe de supporters du PSG, a répondu à Anne Hidalgo, toujours opposée à la vente du Parc des Princes.

"Le Parc n’est pas à vendre. Définitivement. En revanche, avec mon club, parce que c’est mon club le PSG, et son président, nous avons à nous parler et à travailler." Dans une interview donnée à France 2 ce jeudi, Anne Hidalgo a réitéré son refus de vendre le Parc des Princes au PSG. "Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de plan B", a ajouté la maire de Paris, avant d'ironiser sur la possibilité qu'Emmanuel Macron encourage un rachat du Stade de France pour que le club de la capitale y déménage.

"C’est ni ton club, ni ta ville ni ton stade !"

"Je lui souhaite bon courage pour vendre le Stade de France. C'est une hypothèse souvent évoquée dans les médias, mais je pense qu'elle n'est pas raisonnable", a-t-elle commenté, convaincue que l'enceinte dionysienne de 81.000 places doit continuer à accueillir des compétitions sportives non-footballistiques. Cette nouvelle sortie d’Anne Hidalgo n’a pas beaucoup plu au leader du Collectif Ultras Paris, le principal groupe de supporters du PSG.

Anne Hidalgo © Instagram

Dans une story Instagram, Romain Mabille lui a répondu à sa façon : "C’est ni ton club, ni ta ville ni ton stade ! Si tu veux être la star on va bientôt te mettre à l’honneur." Faut-il alors s’attendre à des banderoles ou des chants visant la maire de Paris au Parc des Princes ? Leader du championnat avec trois points d’avance sur son dauphin lensois, le PSG accueillera le Stade de Reims, ce dimanche (20h45).

Pour rappel, le club de la capitale répète depuis plusieurs mois son envie d'acheter le Parc, afin de réaliser des travaux permettant une augmentation de sa capacité limitée actuellement à 48.000 places. Dans l’esprit de Nasser Al-Khelaïfi, cette évolution est nécessaire pour continuer à se battre avec des clubs dont les enceintes sont bien plus grandes que le Parc. Mais pour mettre en œuvre ce projet, la direction parisienne a une condition : devenir propriétaire. Une option balayée par la mairie de Paris.

RR