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PSG : le titre, Sirigu, Lacazette-Fekir, Verratti, Blanc fait le point

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Laurent Blanc a balayé l’actualité du PSG à la veille de la réception de Guingamp, ce vendredi au Parc des Princes, en ouverture de la 36e journée de Ligue 1.

Jouer avant l’OL, un avantage ?

« Cela dépend du résultat. On n’a pas le choix. Tous les matches se dérouleront en même temps lors des deux dernières journées. Je trouve ça très bien. Cette fois, on joue avant les autres. Il faut prendre les trois points. C’est une obligation, que ce soit le vendredi, le samedi ou le dimanche. En jouant les premiers, il faut montrer le signe que l’équipe confirme sa détermination pour prendre des points et ne pas lâcher cette première place. »

Le PSG, trop fort pour la L1 ?

« Durant les six premiers mois, ce n’était pas ce genre de question qu’on me posait. Si on me la pose aujourd’hui, cela signifie qu’on fait quelque chose de bien, que l’on a haussé notre niveau de jeu, qu’on s’est amélioré, qu’on a récupéré des joueurs importants dans l’effectif. Je m’aperçois qu’à un certain niveau, le plus important est d’avoir son effectif au complet, avec toutes ses forces. Et ce que je retiens avant tout, c’est la récupération du ballon, car elle détermine l’état d’esprit d’une équipe. Si tous les joueurs sont concernés et font les efforts les uns pour les autres, cela veut dire qu’on est là mentalement. Cela n’a pas toujours été le cas cette année. »

Fournier et la déstabilisation du PSG sur les dossiers Lacazette et Fekir

« Quand on me demande si Lyon a des bons jeunes joueurs, je réponds oui, mais je le pense vraiment. Il y a des bons jeunes dans le championnat de France, à Lyon mais aussi à Guingamp. Vous les connaissez. Je le dis à Hubert, je n’ai pas voulu déstabiliser qui que ce soit. »

Sirigu-Douchez, une nouvelle concurrence ?

« La concurrence est là mais la hiérarchie est établie. Je suis très content de ce qu’a fait Nicolas Douchez quand il a dû remplacer Salvatore en championnat. Mais aussi en Coupes puisqu’on en a gagné une (Coupe de la Ligue) et qu’on est en finale de l’autre (Coupe de France). Cela veut dire qu’il a été très bon. Mais j’estime que la hiérarchie n’est pas bousculée et que Salvatore Sirigu reste le gardien numéro un. »

Verratti, trop averti

« Il ne commet pas beaucoup de fautes mais il prend beaucoup de cartons jaunes. A Nantes, il n’y a même pas faute car il ne touche pas l’adversaire. Ça fait beaucoup. S’il commence à prendre des cartons jaunes même quand il ne touche pas l’adversaire, ce garçon va être vraiment pénalisé. Il est dans le collimateur des arbitres, il faut le dire ! C’est un garçon qui commet des fautes mais qui en subit aussi beaucoup. »

la rédaction avec VD