
PSG : les casse-tête de Blanc
Garder son groupe sous pression
Le PSG compte aujourd’hui un groupe de 24 joueurs professionnels. En recrutant Benjamin Stambouli, Kevin Trapp, Layvin Kurzawa et Angel Di Maria, le club de la capitale s’est renforcé pour la Ligue des champions, mais aussi pour son « équipe Ligue 1 ». Conséquence, des cadors prennent désormais place sur le banc (Lucas, Pastore ou encore Lavezzi étaient remplaçants contre Malmö). Un problème de riche que doit gérer Laurent Blanc en « offrant » du temps de jeu à tout le monde. Marquinhos, Rabiot, Stambouli, Kurzawa, en plus des trois autres cités plus haut, ne se satisferont pas d’un statut de remplaçant toute la saison.
Ce qu’en pense Laurent Blanc : « Les joueurs veulent tout le temps jouer. C’est logique. Quand on enchaîne tous les trois ou quatre jours, on se pose la question de savoir s’il ne faut pas en mettre certains au repos. Quand on a tout notre effectif à disposition ou presque, ce sont les questions qu’on se pose. »
Surveiller les pépins physiques
Laurent Blanc a beaucoup appris de la saison dernière et des 59 matchs disputés. En remportant le titre de champion en fin d’exercice, le PSG a laissé beaucoup d’influx pour la dernière ligne droite en Ligue des champions. Il a également dû faire sans certains cadres blessés ou hors de forme au moment de jouer les matchs cruciaux. Pas étonnant donc de le voir se priver des services de David Luiz (par précaution) et d’Adrien Rabiot (genou droit) pour le déplacement de samedi à Reims (17h30), tout comme il avait retardé les reprises de Zlatan Ibrahimovic et Javier Pastore.
Ce qu’en pense Laurent Blanc : « On est habitué à gérer ça. Il est important d’avoir l’effectif en bonne santé et de continuer à obtenir des résultats. On a la chance d’avoir un effectif à peu près au complet. »
Appréhender la Ligue des champions
La Ligue des champions est sans conteste une compétition « énergivore ». Entre les deux périodes internationales, ce sont ainsi 7 matchs en 24 jours qui se dressent sur la route du PSG, dont la réception de Malmö soldée mardi par une victoire (2-0) et le déplacement à Lviv pour affronter Donetsk. Le plein de points est obligatoire. Sur le plan comptable, contrairement à ce que pense Blanc (voir ci-dessous), Paris ne souffre pas de ses rencontres européennes (6 points abandonnés avant une rencontre de LDC l’année dernière, 9 après). C’est plus dans les corps que le bât blesse.
Ce qu’en pense Laurent Blanc : « On est d’accord pour dire que la Ligue des champions nous fait perdre des points, voire beaucoup de points. Est-ce le match d’avant ? Le match d’après ? On est en train de faire une petite étude parce que ça peut avoir son importance dans le turnover. C’est très délicat de se replonger dans le championnat car la Coupe d’Europe a un parfum particulier. »
Gérer le cas Zlatan
La talalgie de Zlatan Ibrahimovic a tenu le Suédois éloigné des terrains pendant près de deux mois la saison dernière. Une première dans la carrière de l’attaquant parisien. Cette année, l’ancien Milanais a déjà manqué trois rencontres de championnat. A 33 ans, certains estiment que son corps mérite une attention toute particulière. Il n’est donc pas à exclure qu’il termine de plus en plus souvent les rencontres sur le banc, comme ce fut le cas vendredi dernier contre Bordeaux (2-2) ou mardi contre Malmö (2-0).
Ce qu’en pense Laurent Blanc : « En zone mixte, il vous a dit qu’il avait besoin d’enchaîner les matchs et qu’il n’était pas au top de sa forme. Vous êtes inquiets car on a été habitués à le voir tous les matchs et qu’il se blessait rarement, réussissant à enchaîner des performances hors-normes. Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir. J’ai l’impression qu’on s’inquiète car ça arrive à son âge. Ce n’est pas une blessure grave. Parce que c’est Zlatan, vous vous inquiétez. J’espère ne pas me tromper mais dans quelques semaines, on n’en parlera plus. »
Jongler avec les cartons
Thiago Motta ne devrait pas jouer à Reims ce samedi. S’il figure dans le groupe, il est en effet sous la menace d’une suspension pour la réception de l’OM en cas de nouvel avertissement. Un paramètre supplémentaire qui entrera en compte dans la réflexion du staff cette année.
Ce qu’en pense Laurent Blanc : « Certains pourraient être suspendus pour Marseille (ndlr : le 4 octobre) s’ils recevaient un carton contre Reims. Ce sont aussi des choses auxquelles on pense. »