PSG-Nancy : Ibra sauve les apparences

Mené au score contre Nancy au Parc des Princes ce samedi, le PSG a eu peur de voir ressurgir les fantômes de ses défaites à Sochaux et à Reims. Mais Zlatan Ibrahimovic, avec ses 23e et 24e buts de la saison en Ligue 1, a sauvé le leader (2-1).

En principe, la réception de Nancy ce samedi au Parc des Princes n’avait rien d’insurmontable pour le PSG. Mais après les deux étonnantes défaites à Sochaux (3-2) et Reims (1-0), les hommes de Carlo Ancelotti abordaient cette rencontre face au 19e de Ligue 1 avec méfiance. Trois jours après s’être qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens du Valence FC (1-1 ; 2-1 à l’aller), les Parisiens n’ont pas marqué les esprits mais se contentent très volontiers de cette courte victoire face à Nancy (2-1). Emoussés physiquement, ils se sont vite rendu compte qu’ils ne vivraient pas une balade de santé. 

Au terme d’une première période peu rythmée, Blaise Matuidi et ses coéquipiers rentrent aux vestiaires avec un but de retard au tableau d’affichage, après avoir été surpris par Benjamin Moukandjo (36e, 1-0). Le spectre des revers face à Sochaux et Reims surgit dans les travées du Parc des Princes. « A la mi-temps, j’ai dit aux joueurs d’avoir une autre attitude, raconte Carlo Ancelotti. En première période, nous avions la possession du ballon, mais nous étions trop loin. En première mi-temps, on n’a pas été bons. Nous avons eu les occasions, mais c’était un problème d’intensité. Mais après un match il y a deux jours et demi, tu ne peux pas avoir l’intensité de d’habitude. »

Ibra, 24 buts en 25 matchs

Loin d’être brillants dans le jeu, les Parisiens se rabattent sur deux éclairs de leur meilleur buteur, Zlatan Ibrahimovic, qui porte désormais son compteur à 24 réalisations en L1. Auteur de six buts lors de ses quatre dernières rencontres au Parc, Zlatan évite un beau mal de tête à son club. « Il a les qualités d’un grand buteur, témoigne le coach parisien. Il est fantastique. Il ne perd jamais la confiance. Il rate une occasion cinq minutes avant de marquer. C’est vraiment un grand joueur. » Malgré une dernière frayeur, avec une frappe de Zitte sur le poteau gauche de Sirigu, le PSG se contente de cette victoire difficile mais ô combien précieuse.

Même si le club de la capitale a une nouvelle fois montré quelques limites physiques, il peut savourer sa belle semaine et regarder le choc de dimanche entre Lyon et Marseille (21h) avec une avance confortable de cinq points d’avance en tête du championnat. Mais au moment d’entamer leur fin de saison, où ils seront engagés sur trois tableaux (Ligue 1, Coupe de France et Ligue des champions), les Parisiens devront montrer un autre visage s’ils veulent continuer à tout mener de front…

Alexandre Mispelon avec LB et JS