PSG-OM: Jérôme Leroy le reconnaît, "il y avait bien péno sur Ravanelli"

Dans l'histoire des matchs entre le PSG et l'OM, Jérôme Leroy est un joueur à part. Formé à Paris, le milieu de terrain a débuté sa carrière pro avec le club de la capitale avant de rejoindre l'OM, où il se distingua notamment en 2000 en se faisant expulser après un accrochage avec Laurent Leroy (un homonyme). Il revint ensuite au bercail et marqua deux buts durant un OM-PSG resté dans les mémoires en 2003 (Paris n'avait plus gagné au Vélodrome depuis 15 ans).
8 novembre 1997: un but avant le psychodrame
Avant le PSG-OM au Parc des Princes dimanche, le quotidien Le Parisien a interrogé l'homme aux 11 Classiques, désormais âgé de 43 ans et directeur sportif de Châteauroux. Jérôme Leroy a évoqué ses souvenirs de ces matchs sulfureux. Il se rappelle notamment du PSG-OM du 8 novembre 1997.
Après l'ouverture du score de Xavier Gravelaine, les hommes alors coachés par Ricardo reviennent au score grâce à un but de Jérôme Leroy, d'une reprise de volée "à la Luis Fernandez". Mais c'est pour un événement survenu en seconde période que ce Classique est resté dans les mémoires.
"Il faut être lucide..."
Peu après l'heure de jeu, Eric Rabesandratana est au duel avec Fabrizio Ravanelli. L'Italien s'infiltre dans la surface de réparation, puis s'écroule. Jean-Claude Puyalt, l'arbitre de la rencontre, n'hésite pas et accorde un penalty que Laurent Blanc transforme pour offrir la victoire à l'OM (1-2). La chute de Ravanelli sera analysée de nombreuses fois à la vidéo sans que l'on puisse trancher à 100% entre une faute de Rabesandratana et un auto-croc en jambe de Ravanelli.
Jérôme Leroy, pourtant Parisien à l'époque, n'a pas de doute: "Aujourd'hui, on a des dizaines de ralentis qui décortiquent au millième de seconde. Et on aurait vu que Ravanelli avait été effleuré. A pleine vitesse, cela suffit pour le déséquilibrer, se marcher dessus et tomber. Mais il y avait faute. Sur l'instant, comme toute l'équipe, j'étais en colère. Mais il faut être lucide: il y avait bien péno."