Rami accuse l’OM de l’avoir sciemment fait échouer à Fenerbahçe

Licencié pour faute grave par l'Olympique de Marseille en 2019, Adil Rami en veut personnellement à Jacques-Henri Eyraud, le président du club, coupable selon notre consultant d’avoir sali son image à l’époque, "de me faire passer pour mec qui ne jouait plus au football, qui n’aimait plus le football", a-t-il expliqué dans l’émission Téléfoot. Le divorce consommé entre les deux hommes aurait eu une incidence sur la carrière de Rami bien au-delà de son passage à Marseille, puisque selon le champion du monde 2018, cet épisode aurait signifié le début de sa mésaventure en Turquie.
Rami: "Ils voulaient appuyer leur pseudo-pensée"
"C’est mon avis. J’en suis quasi-sûr, j’ai des preuves concrètes, des témoignages de gens qui m’ont dit clairement que je ne pourrais pas jouer à Fenerbahçe, jure-t-il aujourd’hui. Je disais à l’entraîneur : 'fais-moi jouer deux, trois ou quatre matches, je suis le meilleur défenseur de Turquie'. Il me disait: ‘oui c’est vrai, t’es le meilleur à l’entraînement, t'es le meilleur partout', mais je ne jouais pas et je ne comprenais pas pourquoi. Il me disait: 'c’est comme ça, c’est le football, je ne peux pas t’expliquer. Dans ma tête, j’ai compris." Quel aurait été l’intérêt de l’OM dans cette histoire?
"Ils voulaient appuyer leur pseudo-pensée, de dire que je n’étais plus footballeur, croit savoir Adil Rami. Si je rebondissais à Fenerbahçe, que j'étais un leader, ça montrait qu'ils avaient tort. Et ça, c'était peut-être une crainte." Très rapidement écarté de l’équipe première après son arrivée à l’été 2019, Adil Rami a résilié son contrat en février 2020 d’un commun accord avec le club. S’en est suivi une drôle d’aventure à Sotchi en Russie, une région qu’il a finalement quittée trois mois seulement après y avoir posé ses valises. Redevenu footballeur à Boavista, Adil Rami a retrouvé au Portugal un peu de cette quiétude qui l’avait quittée.