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Rennes: la colère de Stéphan et Létang après le but refusé contre Brest

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La rencontre de la cinquième journée de Ligue 1 entre Brest et Rennes (0-0), samedi soir, a été marquée par un imbroglio autour de l'arbitrage en seconde période. Clément Turpin a d'abord accordé un but aux Rennais, avant de revenir sur sa décision après de longues minutes de flottement.

C’est un Julien Stéphan passablement agacé qui s’est présenté face aux médias après le but refusé au Stade Rennais face à Brest (0-0), samedi, lors de la cinquième journée de Ligue 1. A la 65e minute de jeu, Raphinha a cru ouvrir le score alors que deux Brestois - le gardien Gautier Larsonneur et son coéquipier Jean-Charles Castelletto - s'étaient téléscopés, laissant ainsi le but grand ouvert. De quoi provoquer plusieurs minutes de contestation côté brestois, l'arbitre Clément Turpin ayant tardé à siffler après le choc entre les deux joueurs. Puis il a demandé l'aide du VAR, avant de finalement annuler le but, cinq minutes plus tard, à cause d'une poussette de Theoson Siebatcheu sur Castelletto. En réponse, Rennes a décidé de "poser une réserve" technique sur le résultat du match. "Il y a beaucoup d’incompréhension, ce qui génère chez nous de la frustration et de la déception. C’est la première fois que je vois un arbitre valider un but, demander à plusieurs reprises la reprise du jeu, et finalement refuser le but. Est-ce qu’il y a eu une forte pression des Brestois ? Certainement. On est dans l'incompréhension totale", a déploré Julien Stéphan au micro de beIN Sports.

"On ne va pas entrer dans la parano mais..."

"Il y a deux situations qui sont pour le moins ambigües", a confirmé le président rennais Olivier Létang dans un communiqué. "En première période, il y a un penalty non sifflé (pour une faute) sur Raphinha. On a revu les images, il y avait faute. À aucun moment, il n'y a eu consultation du VAR. Et il y a ce fait du match qui est assez important. A la 65e minute, le but est dans un premier temps validé par l'arbitre après échanges avec ses collègues qui avaient les images. C'est allé très vite, il a alors largement pris le temps d'analyser la situation", estime Létang. "Puis après avoir demandé à plusieurs reprises aux Brestois d'engager, il y a eu une intervention extérieure, puis les joueurs, des palabres. L'arbitre est revenu sur une situation qu'il avait mesurée et partagée. C'est forcément particulier, quelque chose que je n'avais jamais connu", ajoute-t-il. "On ne va pas entrer dans la parano ou la théorie du complot mais il faut s'interroger. Cela veut dire quoi ? La prochaine fois qu'une décision ne nous est pas favorable, on n'engage pas ?", poursuit le président du club breton.

Dans son règlement, la LFP indique qu’une réserve technique doit être "enregistrée par le délégué principal". "Pour suivre son cours, cette réserve doit être transformée en une réclamation envoyée, dans les 48 heures, par lettre recommandée au siège de la Ligue de football professionnel. La Ligue de football professionnel transmet, pour décision, le dossier à la Commission fédérale des arbitres de la FFF. Cette dernière ordonne l’homologation du résultat ou décide que le match est à rejouer", précise l’instance.

RR avec AFP et XG