Saint-Etienne joue le maintien pour Puel, qui appelle à "batailler et s’accrocher"

Ils n’avancent plus. Défaits ce dimanche à Montpellier (1-0), à l’occasion de la 24e journée de Ligue 1, les Verts ne comptent plus que quatre points d’avance sur Nîmes, dix-huitième et barragiste. Une situation presque aussi inquiétante qu’il y a quatre mois au moment de l’éviction de Ghislain Printant et de l’arrivée de Claude Puel.
En championnat, sur leurs huit derniers matchs, les Stéphanois n’ont goûté à la victoire qu’à une reprise: le 25 janvier contre Nîmes (2-1). Seul le bon parcours en Coupe de France, avec un quart de finale à disputer jeudi à Epinal (21h), vient éclaircir leur bilan.
"Pas d’autre solution que de batailler"
"On est dans une spirale difficile. On a besoin de confiance. Quand on prend un but sur la première situation adverse et qu’on ne marque pas sur nos occasions, c’est qu’on accuse le coup", a reconnu en conférence de presse Claude Puel après la défaite face au MHSC. A la Mosson, les Verts ont pourtant évolué plus d’une période en supériorité numérique après l’exclusion de Junior Sambia pour une faute sur Denis Bouanga (41e). Mais ils ont à la fois manqué de justesse et de hargne aux abords de la surface adverse.
"Je ne connais pas d’autre solution que de batailler pour sortir de cette spirale qu’on ne doit pas accepter. On doit prendre des points et on ne les prend pas. Il faut batailler et s’accrocher, je le dis depuis un moment. Même si on était repartis d’ici avec un point, j’aurais été déçu. Vous pouvez imaginer ce que je pense en repartant avec une défaite. Il va falloir s’employer à chaque match. Quand vous perdez un match dans ces conditions, il y a de quoi être frustrés. Abattus? J’espère que non. Ce n’est pas en baissant les têtes qu’on peut réagir", a insisté l’entraîneur stéphanois. Après son déplacement à Epinal, Saint-Etienne se rendra sur la pelouse du Stade Brestois, où seul le PSG est parvenu à s'imposer cette saison en championnat.