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Saint-Etienne: la charge de Larqué contre Caïazzo, "le président touriste"

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Dans "Rothen s'enflamme" ce jeudi sur RMC, Jean-Michel Larqué a réagi aux dernières informations concernant Saint-Etienne, qui n'est plus à vendre. L'ancien capitaine des Verts s'en est pris à Bernard Caïazzo.

Gros retournement de situation dans le Forez. Alors que Saint-Etienne cherchait un repreneur depuis plus d'un an, il n'est aujourd’hui plus question de vente. Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance, et Roland Romeyer, président du directoire, cherchent désormais un actionnaire minoritaire. Les deux actionnaires majoritaires des Verts ont visiblement changé d’avis après l’accord bouclé par la LFP avec le fonds d'investissement CVC, qui va permettre à l’ASSE de toucher 33 millions d’euros.

>> Les podcasts de l'émission "Rothen s'enflamme"

"C'est un ventilateur"

Dans l'émission "Rothen s’enflamme" ce jeudi sur RMC, Jean-Michel Larqué, ancien joueur (1965-1977) et capitaine de Saint-Etienne a réagi à ces dernières informations. Avec un gros tacle adressé à Bernard Caïazzo. "Ça fait deux ans que Bernard Caïazzo n’a pas mis les pieds à Saint-Etienne. C’est le président touriste, a lancé le membre de la Dream Team RMC Sport. Il cherche des repreneurs depuis deux ans. J’ai parlé avec Roland Romeyer. Il n’en peut plus. C’est insupportable. Il est pieds et poings liés. Celui qui a le plus de parts c’est Bernard Caïazzo. Donc qui commande ? Le capitaine du sous-marin. Mais c’est un ventilateur."

Plus globalement, c’est la situation actuelle qui exaspère Jean-Michel Larqué. Si Pascal Dupraz a permis de redresser la barre depuis sa nomination sur le banc, le club est encore loin d’être sauvé. Il occupe la 18e place du classement avant de se rendre à Lorient vendredi (21h). "On n’en peut plus, a commenté l'ancien milieu stéphanois. Est-ce qu’on va s’en sortir ? Il faut les trouver les trois équipes plus faibles que Saint-Etienne. Et il ne veut pas vendre ? Allez, donne tes billes et puis va-t’en. On ne pourra pas faire plus mal. Je n’en peux plus."

RR