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Saint-Etienne: les trois victimes du bizutage ont été entendues

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Après l'ouverture d'une enquête sur un bizutage avec violences s'étant déroulé au centre de formation de l'ASSE, le procureur adjoint de Saint-Etienne a donné quelques précisions sur cette affaire au Progrès.

"Des faits inacceptables." Samedi soir, dans un étonnant communiqué, l'AS Saint-Etienne a annoncé avoir déposé plainte suite à de graves incidents survenus au sein de son centre de formation. Qui touchent, comme l'expliquait RMC Sport, à un bizutage survenu le 24 juillet, soir de la finale de la Coupe de France perdue par les Verts face au PSG (1-0).

Ce lundi, Le Progrès en dit un peu plus sur cette histoire, en citant notamment André Merle, le procureur adjoint de Saint-Etienne supervisant l'enquête pour violences en réunion. Ce dernier confirme bien un seul épisode de violences au centre de formation, sans s'exprimer sur la date.

Battus pendant qu'ils faisaient des pompes

Il donne aussi quelques détails sur les faits en question: "Les trois personnes soupçonnées (des stagiaires U17 et U18, âgés de 15 à 17 ans, ndlr) seraient venues dans les chambres des plaignants au moment du repas du soir en obligeant les victimes à faire des pompes en leur portant des coups sur les épaules, le dos, les mains ou le plexus", précise le procureur adjoint.

Les victimes, au nombre de trois elles aussi, mais un peu plus jeunes (14 à 15 ans), ont été entendues par les enquêteurs, et se sont vu prescrire un jour d'ITT. Un dépôt de plainte devrait prochainement suivre, d'après Le Progrès, qui précise que les trois bizuteurs présumés sont rentrés dans leur famille en Ile-de-France. Ces derniers seront convoqués à une date ultérieure par les enquêteurs, et s'exposent évidemment à de lourdes sanctions de leur club. "Deux pensionnaires ont été convoqués à un entretien préalable à une éventuelle sanction et mis à pied à titre conservatoire, expliquait l'ASSE samedi. Un troisième a fait l’objet d’une exclusion temporaire."

CC