Saint-Étienne-Montpellier: pourquoi les supporteurs du MHSC n'ont pas pu rentrer dans le stade

300 supporteurs montpelliérains avaient été autorisés à faire le déplacement à Geoffroy-Guichard mais ils n'ont jamais pu s'installer dans le parcage. La faute à des échauffourées aux abords du stade avec des Stéphanois.

Les joueurs de Montpellier doivent faire sans leurs supporteurs. Alors que 300 d'entre eux avaient été autorisés à faire le déplacement à Geoffroy-Guichard pour y affronter Saint-Étienne ce samedi pour la 12e journée de Ligue 1, ils n'ont jamais pu s'installer dans le parcage des visiteurs. La faute à des échauffourées aux abords du stade avec des Stéphanois.

"A 17h30, plusieurs dizaines de supporteurs montpelliérains sont descendus de leur bus, avant d’entrer dans le stade, armés de barres de fer et autres objets contondants, pour s’opposer violemment aux supporters ultras stéphanois situés à proximité", indique la Préfecture de la Loire dans un communiqué. Les responsabilités des incidents restent encore à définir.

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Quatre policiers blessés

Les fans héraultais ont été renvoyés chez eux sur décision de la Préfecture de la Loire à la dernière minute. "Ils ont, de ce fait, contrevenu aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 15 novembre 2024. L’intervention rapide et résolue de la police nationale a permis de faire cesser les troubles. Le rétablissement de l’ordre public a exigé une utilisation conséquente de moyens lacrymogènes et d’un engin lanceur d’eau. Dix supporteurs montpelliérains ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers. Quatre policiers ont été blessés."

Cette absence de supporteurs intervient dans un contexte difficile pour les Héraultais, bons derniers de Ligue 1 avec seulement deux victoires sur les onze premiers matchs, dont une face à Brest (3-1) juste avant la trêve internationale. Désormais sous la houlette de Jean-Louis Gasset après le limogeage de Michel Der Zakarian, les Montpelliérains sont au bord du gouffre puisqu'ils ont encaissé un premier but face aux Stéphanois dès le retour des vestiaires.

AS