Seydoux : "On a un certain nombre de pistes"

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L’arrivée d’Hervé Renard sur le banc de Lille
« Ensemble, nous avons parlé du projet. Aujourd’hui, un club comme le nôtre est obligé de s’adapter aux nouvelles conditions économiques qui sont arrivées. Le projet plaît à Hervé et donc nous avons eu un accord qui nous permet aujourd’hui d’être au début de notre nouvelle aventure. »
Le départ de René Girard
« Je veux déjà le remercier pour son travail. Mais comme je lui ai dit en face, je n’ai aucun problème. Je l’aime beaucoup et j’ai une très bonne relation avec lui. Je n’aimerais pas qu’il soit vexé. Je n’ai pas rencontré Hervé Renard tant que je n’avais pas la décision de René Girard. »
Les moyens financiers du Losc
« Lille, comme beaucoup de clubs français, doit vivre avec son temps et son économie. Lille a dépensé beaucoup plus que ce qu’il gagnait et a accumulé des pertes. Aujourd’hui, il faut qu’il retrouve les grands équilibres financiers, qui permettent de recruter. Sinon, ce sont les actionnaires qui assurent les dépenses, ce qu’ils ont fait et continueront à faire. Aujourd’hui, nous voulons rentrer dans une économie équilibrée par rapport à nos dépenses. Ça me paraît logique. »
« Aucune obligation de vente »
Le début du mercato lillois
« Ça avance bien. Ça avance très bien. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un seul départ, qui est celui de Simon Kjaer pour Fenerbahçe. On espère en vendre d’autres, mais on n’a aucune obligation de vente. J’ai vu sur les réseaux sociaux qu’il y avait des journalistes qui ne faisaient pas d’enquêtes approfondies. Ce qui est un peu désagréable quand on est président d’un club, c’est de voir des contrevérités sur les réseaux sociaux. Après, c’est à moi de prouver le contraire. Je pense qu’il y aura des preuves qu’on pourra avoir des arrivées avant des départs. Nous avons eu une réponse de la DNCG et nous n’avons aucune obligation. »
Les possibles arrivées
« On a des pistes (Jordan Ayew, Stoppila Sunzu, Mounir Obbadi, Éric Bauthéac). Il y a beaucoup de concurrence à cette période, donc je vais rester extrêmement évasif. Il y a un certain nombre de pistes. Il y en a qu’on pourra faire, d’autres qu’on ne pourra pas faire. On va essayer d’avoir les renforts de base pour la reprise. »
L’échec de la vente des parts du Losc
« Aujourd’hui, je suis plus dans le projet qu’avant. J’ai redéfini un projet. Monsieur Coucke (milliardaire belge et actionnaire de Lille, ndlr) a choisi de ne pas s’investir plus et de rester partenaire avec moi pendant une période d’observation qui sera peut-être très longue. Aujourd’hui, je gère le Losc. Ceux qui pensaient que je partais me balader à la pêche, je peux leur dire que je serai là encore longtemps. »