St-Etienne: "un déferlement de violence qui ne peut pas être toléré" selon le préfet

Des bombes agricoles, des "Polonais" (petits pétards extrêmement bruyants) et des fumigènes en direction de l’entrée officielle du stade Geoffroy-Guichard. Puis des affrontements avec les forces de l’ordre. C’était vendredi soir à Saint-Etienne, après la nouvelle déroute des Verts face à Monaco (0-4). L’un de ces policiers, venus éloigner les ultras, a été sérieusement blessé, la main partiellement arrachée. Trois jours plus tard, le préfet de la Loire a fait part ce lundi de sa fermeté à l’égard de ces incidents.
"C'est vrai que depuis plusieurs matchs, on constate un déferlement de violence qui devient quasiment systématique et qui ne peut pas être toléré, a ainsi expliqué Evence Richard. A la fin du match, des ultras, Magic (Fans) et Green (Angels), ont voulu en quelque sorte partir à l'assaut de la face avant de Geoffroy-Guichard. Il a fallu protéger le stade et surtout, un certain nombre de spectateurs qui s'y trouvaient tout à fait paisiblement."
"La poursuite des violences ne sera plus admise"
"Je crois qu'il faut que les uns et les autres sachent très clairement que la poursuite des violences ne sera plus admise, a prévenu le préfet. Qu'elle s'exerce dans le stade, autour du stade ou sur les dirigeants et les joueurs de l'ASSE, à leurs domiciles, sur leur lieu d'entraînement ou à la faveur de leurs déplacements." Selon Marco Scuccimara, procureur adjoint au tribunal de grande instance de Saint-Etienne, les investigations vont se poursuivre pour identifier les fauteurs de troubles.
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