Toulouse: la justice enquête sur d'éventuelles menaces de mort contre Casanova

Le mécontentement de certains supporters toulousains aurait franchi la ligne rouge. Alain Casanova a démissionné jeudi de son poste d'entraîneur du Toulouse FC, dans un climat délétère lié aux mauvais résultats de l'équipe depuis le début de la saison (18e avec deux victoires en neuf journées). Selon une source proche du club, citée par l'AFP, le technicien de 58 ans a été affecté par des propos qui sont allés "trop loin".
Outre des insultes et des appels à la démission, il semblerait que des menaces de mort aient été proférées à l'encontre d'Alain Casanova. Le parquet du tribunal de grande instance de Toulouse a fait savoir qu'il allait effectuer des "vérifications" sur ces menaces qui émaneraient des réseaux sociaux. Aucune plainte n'a toutefois été déposée, selon le ministère public. En outre, le journal La Dépêche rapporte qu'une personne a été placée en garde à vue.
Le club n'en parle pas
L'existence de ces menaces n'a pas été évoquée dans le communiqué du Toulouse FC, annonçant le départ d'Alain Casanova et l'intérim de Denis Zanko. Le club a simplement évoqué une rupture de contrat décidée "d'un commun accord" et a remercié son coach revenu en juin 2018 après un premier passage de presque sept ans.
Alain Casanova est le quatrième entraîneur de Ligue 1 à perdre son poste cette saison après Vahid Halilhodzic au FC Nantes avant même la première journée, Sylvinho à l'Olympique Lyonnais et Ghislain Printant à l'AS Saint-Étienne.