
Toulouse: Van den Boomen suspendu pour avoir enfreint les règles antidopage
Les raisons de l’absence de Branco Van den Boomen (26 ans) lors de la reprise avec Toulouse le 23 juin dernier, se précisent. Si Philippe Montanier, entraîneur, ne s’était pas épanché sur le sujet en évoquant un motif "privé", L’Equipe explique que le joueur purgeait en fait une suspension infligée le 10 juin par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
Une demande d'AUT trop tardive
Le milieu de terrain a été reconnu coupable de "violation des règles antidopage" après avoir absorbé des substances interdites (Prednisone et Prednisolone, ainsi que Terbutaline), médicaments habituellement prescrits pour lutter contre l'inflammation des voies respiratoires. Le meilleur joueur de Ligue 2 avait été suspendu pour un mois, soit jusqu’à dimanche dernier.
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Ce contrôle positif remonte au début de son contrat avec le TFC, peu après l’été 2020. Le club plaide un oubli administratif et son avocat minimise cette sanction. "On ne parle pas de dopage concernant Branco, c'est un non-sujet, confie Me Christophe Bertrand dans L’Equipe. La réalité, c'est qu'il y a eu une prescription médicale justifiée, faite par le club à son arrivée, mais aussi une erreur administrative. La demande d'AUT (Autorisation d'usage à des fins thérapeutiques, ndlr) n'a pas été formulée en temps et en heure. C'est tout. Puis il y a eu un contrôle positif à des produits, déclarés à tout le monde. Rien n'a été caché. Il faut se rappeler qu'on était en période Covid. Le côté administratif ne suivait pas forcément. Voilà ce qui s'est passé."
Le Néerlandais, qui a rejoint le TFC en 2020 en provenance de De Graafschap, souffre d'une forme spécifique d'affection respiratoire. Il a joué pendant deux ans sous le menace de cette sanction même si Damien Comolli, président du club, assure avoir vécu cette période très sereinement. Il assure qu'il tirera des conséquences pour améliorer les process si une erreur a été commise.
Les arguments du milieu de terrain ont été entendus par l’AFLD qui lui a infligé une sanction très clémente pendant ses vacances. "Bien que ce sportif demeure responsable des substances présentes dans son organisme, il a démontré son absence de faute ou de négligence significative", a indiqué l’agence dans ses conclusions.