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Troyes: le président Aymeric Magne convoqué au tribunal après une altercation avec son épouse

Le président de Troyes Aymeric Magne le 9 octobre 2022

Le président de Troyes Aymeric Magne le 9 octobre 2022 - Icon Sport

Selon L'Est Eclair, le président exécutif de l'ESTAC, Aymeric Magne, comparaîtra le 2 mars prochain au tribunal de Troyes. Il avait été placé en garde à vue fin octobre, après une altercation avec sa femme.

Nommé président exécutif de l'ESTAC en mai 2021, Aymeric Magne s'est fait relativement discret depuis sa prise de fonctions. Mais le dirigeant se retrouve cette fois dans la lumière, pour un dossier qui n'a rien à voir avec le club de l'Aube. D'après les informations de L'Est Eclair, le dirigeant troyen va être jugé le 2 mars prochain, pour une altercation avec sa femme remontant à l'automne dernier.

Dans la nuit du 28 au 29 octobre, Magne avait été placé en garde à vue après que son épouse a dénoncé des faits de violence. Cette dernière est ensuite revenue sur ses déclarations, sans porter plainte. Il n'empêche, le dirigeant a reçu une convocation pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Le président se dit "surpris par l’ampleur donnée à une situation personnelle"

Le média régional explique que les faits présumés ont eu lieu au retour d'une soirée "Champagne Day", alors que le couple était alcoolisé. Après que son épouse a contacté la police, et qu'il a été placé en garde à vue, Magne aurait nié toute violence, avant de reconnaître qu'il avait attrapé sa femme par le cou pour l’empêcher de descendre de la voiture en marche, pendant qu’il était au volant.

L'ESTAC, dans un communiqué transmis à L'Est Eclair, se dit "informée qu’un membre du personnel a collaboré avec les autorités de police dans une enquête liée à une affaire personnelle". Aymeric Magne indique lui être "surpris par l’ampleur donnée à une situation personnelle qui s’est déroulée dans le cadre strictement privé, en octobre de l’année dernière. (...) Ma femme et moi-même nous tenons de ce fait ensemble à disposition de la justice et ne pourrons donc faire de commentaire."

C.C.