Villas-Boas: "PSG-OM, ce n’est pas un match qui compte trop pour moi"

C’est un duel toujours très attendu, en particulier par les supporters. Mais André Villas-Boas ne veut pas lui accorder une importance démesurée. Interrogé sur le choc à venir entre le PSG et l’OM, programmé dimanche prochain au Parc des Princes, le technicien portugais s’est montré très clair: "Ce n’est pas un match qui compte trop pour moi."
"C’est un match totalement différent, contre une équipe qui ne fait pas partie de cette ligue, de mon opinion, avec l’investissement qu’ils ont fait pendant des années. On va essayer de jouer. Il faut essayer de faire quelque chose. On rêve de gagner, évidemment. Mais c’est une équipe d’une autre ligue. Le "Clasico" a été joué dans le passé. On va aller là-bas, on va penser à une stratégie, pour jouer le match. Le plus important, là-bas, c’est de regarder le ballon", a appuyé l’ancien coach de Chelsea en conférence de presse après la victoire de son équipe dimanche face à Strasbourg (2-0),
"Essayer de rêver"
"Je n’ai pas peur. Pour moi, c’est la réalité. Le PSG a gagné combien de championnats d’affilée, sauf celui d’Unai Emery? Ce n’est pas possible, pas normal. Evidemment, on doit être là, faire la compétition. Reims a gagné là-bas. Tu rêves, tu mets en place. Le PSG est concentré sur la Ligue des champions, c’est vrai", a-t-il poursuivi, faisant référence au déplacement qui attend les Parisiens mardi sur la pelouse de Bruges en phase de groupes de la Ligue des champions (21h, à suivre en exclusivité sur RMC Sport).
S'il estime donc que son équipe ne boxe pas dans la même catégorie que le PSG, Villas-Boas est sans doute davantage préoccupé par les rencontres prévues les 2 et 10 novembre face à Lille et Lyon, deux autres équipes à la lutte pour les places européennes.
Quatrièmes de Ligue 1, les Marseillais possèdent un point d'avance sur les Dogues (7es) et six sur les Gones (17es). En attendant, un succès de l’OM face au PSG serait un sacré événement. La dernière victoire des Marseillais contre les Parisiens, toutes compétitions confondues, remonte effectivement au 27 novembre 2011. Ils s’étaient alors imposés 3-0 grâce à des réalisations de Loïc Rémy, Morgan Amalfitano et André Ayew. Une autre époque.
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