RMC Sport

"Vont-ils vouloir mettre l’argent?", les interrogations de Daniel Riolo avant l’appel de l’OL devant la DNCG

placeholder video
Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot sur RMC, s’interroge sur la réelle volonté des dirigeants lyonnais et du fonds d’investissement ARES d’injecter des fonds pour sauver l’OL de la rétrogradation administrative lors de son passage en appel devant la DNCG, ce mercredi.

L’OL joue sa survie en L1, ce mercredi. Quinze jours après la confirmation de sa rétrogradation en Ligue 2, prononcée à titre conservatoire en novembre dernier, le club passe en appel devant la DNCG. Depuis, les choses ont changé avec la démission de John Textor de son poste de président, remplacé par Michele Kang, également actionnaire d’Eagle Groupe, propriétaire de l’OL. La femme d’affaires américaine, accompagnée du directeur général, Michael Gerlinger, doit répondre aux fortes exigences du gendarme financier du football français.

"lls ont la solution"

Ce dernier réclame l’injection de 100 millions d’euros sur les comptes du club et 100 millions supplémentaires de garantie pour la saison à venir. Le duo de dirigeants lyonnais s’est échiné à remplir la première condition sans trop investir les derniers personnels de Michele Kang. Il doit aussi compter sur l’appui du fonds d’investissement ARES, qui avait aidé Textor dans l’achat du club, pour satisfaire le deuxième point. Et, selon Daniel Rioo, il s’agit du point-clé de la survie de Lyon dans l’élte.

>> Suivez le passage en appel de l'OL devant la DNCG EN DIRECT

"La problématique est simple: est-ce qu’ils mettent l’argent ou est-ce que mettre l’argent leur fait perdre plus d’argent que s’ils ne le mettent pas et qu'ils récupèrent leurs billes en abandonnant le club?", pose-t-il. "C’est eux qui ont la solution. Ils ont l’argent mais vont-ils vouloir le mettre? Est-ce un bon calcul économique pour eux?"

Si la fortune personnelle de Michele Kang est estimée à plus d’un milliard d’euros, la donne n’est pas si simple. "Il faudrait qu’elle en ait l’envie (d’investir son argent personnel), que ça représente quelque chose pour elle et de savoir si c’est un bon investissement", explique le journaliste RMC Sport.

Daniel Riolo émet aussi une critique sur le fonctionnement de la DNCG, qui n’accepte pas les promesses de vente de joueurs comme garanties suffisamment solides. "Elle peut quand même voir que Luca Perri ou Malick Fofana sont des joueurs avec une valeur", fait-il remarquer. "Il y a une limite parce que la DNCG est une institution ad hoc propre à la LFP qui peut parfois être retoquée devant la justice. On a également le droit de critiquer son fonctionnement. Tu ne peux arriver en disant en vendant untel, untel et untel mais il y a un minimum quand même. Il y a des joueurs avec de la vraie valeur dans cette équipe que tu pourras vendre à un moment ou un autre. Il faut le prendre en compte ça."

NC