Bordeaux: Lopez annonce l'ajout de 14 millions d'euros, forte mobilisation des supporters dans la ville

L’opération survie des Girondins passe aussi par la mobilisation de ses supporters. L’appel des Ultramarines pour une "Marche pour les Girondins" a bien été entendu. Ce samedi, ils étaient entre 2.000 et 3.000 fans réunis dans les rues de Bordeaux pour soutenir un club au bord du précipice. Parmi ces fidèles supporters qui ont rallié la Cour d’appel de Bordeaux, Place de la République, des élus dont le maire, Pierre Humic, mais aussi d’anciens joueurs comme Rio Mavuba, Paul Baysse, Philippe Fargeon ou l'ex-défenseur et entraîneur Gernot Rohr.
Baysse : "apporter ma petite pierre à l’édifice"
"C’est plus que symbolique, a commenté Paul Baysse. Je viens apporter ma petite pierre à l’édifice comme chaque amoureux des Girondins. J’espère qu’il y aura un petit crochet par la Ligue 2 mais la place de ce club est en Ligue 1. Il faut éviter de descendre trop bas." Pour rappel, après avoir été relégué sportivement en Ligue 2, le FCGB a été rétrogradé administrativement en National, une décision qui pourrait être fatale au club, au bord de la faillite.
Ce n’est pas le scenario qu’imagine Gérard Lopez. Absent de cette marche, le patron du club a tenu à remercier les supporters : "Vous êtes le meilleur exemple de ce que nous perdrions si le club disparaissait : une ferveur populaire, un club qui fait vibrer tant de gens depuis tant d’années. Je veux vous dire qu’on va y arriver", a écrit le patron girondin sur Twitter.
Après avoir saisi le CNOSF qui devrait se réunir en début de saison, l’ancien patron du Losc a profité de ce jour de mobilisation pour faire une annonce: "Pour mettre définitivement toutes les chances de notre côté je tenais à vous annoncer en premier que j’ai rajouté hier 14M€ en séquestre à la banque aux 10M déjà mis en faveur du club."
On saura bientôt si tous ces efforts porteront leurs fruits et feront changer d’avis le comité exécutif de la Fédération française (le CNOSF n'a qu'un avis consultatif). Dans le cas où les Girondins n'obtiennent pas le feu vert pour repartir en L2, leur dernière option sera de saisir le tribunal administratif.