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Bordeaux: "Un club anglais est venu au Haillan", Lopez reconnaît qu’il a reçu des offres de rachat

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Invité jeudi sur l’antenne de Radio France Gironde, le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, a reconnu que son club a fait l’objet d’offres en vue d’un rachat. Le businessman a admis à demi-mot que l’une d’elle venait des propriétaires de Chelsea qui se sont finalement orientés sur Strasbourg.

Qui a dit qu'acquérir les Girondins n’intéressaient plus personne ? Si le club se prépare à vivre une deuxième saison consécutive en Ligue 2 après une fin d’exercice extrêmement mouvementée, son propriétaire Gérard Lopez assure qu’il attire toujours les investisseurs. "Il faut savoir qu’on a reçu des offres de rachat durant la saison passée, de rachat à 100%, a déclaré le président bordelais jeudi sur France Bleu Gironde. Des offres qui ne mettaient pas le club où je pense. Il faut savoir aussi qu’au-delà de moi, il y a aussi un Conseil d’Administration, des gens qui entourent le club, des gens qui veulent du bien au club et avec qui je parle. On a reçu deux offres pour racheter 100% du club."

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"Je n’ai pas envie de partir"

Gérard Lopez a reconnu à demi-mot qu’une de ces propositions provenait de l’Américain Todd Boehly. Avant de s’engager à Strasbourg, l’Américain soutenu par le fonds d’investissement Clearlake Capital, propriétaire de Chelsea, avait sondé plusieurs clubs en France. "Oui on ne va pas rentrer dedans mais on va dire qu’il y a un club anglais qui est venu jusqu’au Haillan, a glissé en souriant le patron des Girondins. La deuxième était en fait un investisseur purement financier. Le problème c’est qu’aujourd’hui, j’aurais accepté les offres, j’aurais gagné de l’argent et je serais parti. Donc à partir de là j’aurais fait une bonne opération financière mais émotionnellement j’aurais fait une mauvaise opération parce que je n’ai pas envie de partir. Aujourd’hui, pour qu’un partenaire vienne, il n’y a pas d’égo, c’est plus l’envie de réussir, d’aider, etc… aujourd’hui pour qu’un partenaire vienne, à priori il faudrait que ça soit avec moi et pas sans moi." Gérard Lopez affirme être d'accord pour devenir actionnaire minoritaire voire "à égalité." "Je veux que ça soit bien fait, je ne veux pas que le club se retrouve à être un club qui n’a plus d’ambition à nourrir", conclut-il.

ABr