Des changements en vue du côté du SC Bastia

Le nouvel organigramme du club devrait être dévoilé cet après-midi lors d'une conférence de presse. Sans surprise, Charles Capia, le patron du groupe Corse Distribution, devrait prendre la présidence du club. L'équipe dirigeante devrait être largement remaniée pour offrir plus de pouvoir aux représentants des principaux sponsors (Géant Casino, Europcar et SNC Vendasi).
Président du directoire depuis la démission de Pierre-Paul Antonetti il y a un mois, Julien Lolli ne conservera pas ses fonctions. Joint par téléphone, il a confirmé son départ suite au remaniement à venir. « Je resterai un supporteur du club », précise-t-il.
Charles Capia appelle de ses voeux une union sacrée afin de sauver le SC Bastia. Une perspective utopique ? Pas forcément selon Julien Lolli. « Cela peut fonctionner. Je le souhaite en tout cas. De toute façon le club n'appartient pas à une personne mais à toutes les composantes du football. Et surtout aux supporteurs et à la ville de Bastia. »
Par ailleurs, Lolli confirme le départ de l'entraîneur Philippe Anziani. « Il ne poursuivera pas sa mission au sein de l'équipe. Il y a un petit peu de lassitude et de déception chez lui. C'est un quelqu'un qui a toujours était très correct avec le SCB et qui ne veut pas l'amener dans le gouffre s'il estime que c'est de sa responsabilité. Donc il préfère se retirer, en concertation avec les dirigeants, pour donner la possibilité à une autre personne de sauver le club. »
Pour le remplacer, plusieurs noms circulent. Notamment celui de Jean-Marc Furlan. « Plusieurs pistes ont été lancées. Il y a Jean-Marc Furlan, Baptiste Gentili de l'AC Ajaccio. Des tractations sont en cour. Le futur président a pris le dossier en mains. C'est lui qui prendra une décision. Celle-ci sera certainement connue dans les 72 heures. »
Concernant la procédure de licenciement à l'encontre de Mehdi Meniri. « A la suite d'une altercation qu'il a eu avec un supporteur de Bastia, le joueur a asséné un coup de poing au visage à un jeune spectateur. Cette personne a déposé plainte. On a estimé qu'un joueur professionnel se devait d'avoir une certaine réserve dans le cadre de son travail. Il a failli à ses obligations. La décision qui a été prise à son encontre est sans appel. A ce jour, le joueur a été mis à pied. Une procédure de licenciement est engagée. On a discuté avec lui. Il évoque des insultes à caractère racial qui lui auraient été proférées. Désormais c'est la justice qui tranchera. »