Furlan débute par un choc

Ce soir (20h45), Nantes clôt la 17e journée de L2 avec la réception d’Arles-Avignon. Cette rencontre marquera les débuts sur le banc canari de Jean-Marc Furlan, successeur de Gernot Rohr.

« Si on est entraîneur et qu’on ne relève pas les challenges, il ne faut pas faire ce métier. Je sais que je serai attendu au tournant, à chaque match. » Jean-Marc Furlan est motivé par le défi nantais. Cela tombe bien. Lundi soir, l’ancien guide de Strasbourg va avoir l’occasion de mettre en application ses bonnes intentions. Le test à venir est à la hauteur de la mission assignée par son président, Waldemar Kita (« Je dois ramener le club en Ligue 1 ») : calmer les ardeurs d’Arles-Avignon (5e), promu étonnant, bourreau cette saison du Havre (1-0, 14e journée), de Metz (2-0, 16e journée) et concurrent direct à la montée parmi l’élite. Sacré programme.

« Je crois beaucoup en ce groupe, a insisté Furlan dès sa prise de fonctions. Les joueurs qui sont là ont déjà été dans les trois premiers. Sur les trois ou quatre jours qui viennent, honnêtement, ce sont les joueurs qui vont gagner le match. » Pour joindre le geste à la parole, l’entraîneur nantais a réintégré l’attaquant Tenema N’Diaye, écarté ces derniers temps sous l’ère Rohr. Suffisant pour réveiller une machine jaune qui reste, toutes compétitions confondues, sur six matches sans victoire (un nul, une élimination en Coupe de France, quatre défaites) ?

En face, la motivation sera également de mise. Avec seulement deux succès hors de ses bases cette saison, Arles-Avignon entend bien frapper un grand coup en Loire-Atlantique. Le promu dispose d’un bel atout dans sa manche avec Sébastien Piocelle, aboyeur de l’entrejeu arlésien... mais surtout ancien pensionnaire de la Jonelière. On sait que souvent les anciens réussissent face à leur club d’antan. Vu les circonstances, le Nantes de Jean-Marc Furlan se passerait volontiers de ce genre de scénario.

La rédaction