Furlan, retour en eau trouble

L'entraîneur nantais retrouve Strasbourg dans une position inconfortable. - -
Lundi soir à la Meinau, Jean-Marc Furlan, 52 ans, aura probablement un petit pincement au cœur. L’entraîneur nantais a été aux commandes du club alsacien entre 2007 et 2009. Mais les retrouvailles ne se dérouleront pas dans un contexte idyllique. Alors que Strasbourg, convalescent, sort doucement du tunnel, le FCN coule à pic. Depuis la reprise, le club aux huit titres de champion de France s’est enfoncé dans la deuxième partie de tableau. Inquiétant.
A ce titre, le bilan du successeur de Gernot Rohr n’est guère flatteur : une victoire pour cinq défaites et un nul. Son poste serait même menacé. « Il n’y a pas d’ultimatum de la part du président (Waldemar Kita, ndlr), rétorque Jean-Marc Furlan. J’ai connu des situations beaucoup tendues au Racing. Il n’y a pas de signe avant-coureur qui puisse me permettre de douter. » Le nom de Baptiste Gentili est pourtant évoqué du côté de la Jonelière pour se succession.
« Les Strasbourgeois sont des pitbulls »
Reste qu’une nouvelle contre-performance lundi soir (20h30) fragilisera un peu plus sa position. « Il faut vite rebondir, affirme Jean-Marc Furlan. J’ai dit à mes joueurs de réagir immédiatement. Les matches ne se gagnent pas facilement. » Avantage, il trouvera face à lui à une équipe qu’il connaît par coeur. « Strasbourg est sur une phase ascendante, lance l’ancien entraîneur de Libourne. Là-bas, les joueurs ne lâchent rien. Ce sont les pitbulls », observe-t-il. Aux Nantais de les rendre inoffensifs.